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Les participants à un colloque national, organisé samedi à Rabat sous le thème “Les langues vivantes au Maroc”, ont souligné la nécessité de faire valoir les principes de l’unité nationale et du respect de la diversité culturelle et linguistique pour trancher sur la question de la langue au Maroc.
L’adoption d’une approche basée sur le consensus et la complémentarité, l’esprit d’unité nationale et le respect de la diversité linguistique et culturelle sont à même de mettre fin au débat sur la question de la langue au Maroc, ont-ils relevé lors de cette rencontre organisée par le Bureau d’études et de conseil (Ingénierie).
Les participants ont souligné, dans ce sens, l’importance de l’ouverture sur les langues vivantes et la préservation de l’identité dans un contexte de mondialisation de la langue.
Abondant dans ce sens, le président de la Coalition nationale pour la langue arabe, Fouad Abou Ali, a relevé que le modèle linguistique marocain est, en substance, une fusion sociale et un entremêlement culturel de composantes arabe, amazighe et hassanie.
La langue n’est pas un système de valeurs mais plutôt un outil pour véhiculer les valeurs de l’arabe, de l’amazigh et de la langue hassanie, a-t-il dit, en estimant que la réalisation du développement économique et social ainsi que l’accès à la société de la connaissance sont tributaires de la protection du multilinguisme national.
Le débat linguistique n’est plus accidentel ou marginal, la question de la langue étant devenue au coeur même d’un débat national, notamment au niveau politique, a poursuivi M. Abou Ali.