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Ce groupe de désobéissance civile actif sur Internet est originaire du site 4chan, qui regroupe plusieurs communautés formées d'internautes agissant de manière anonyme dans un objectif commun : défendre le droit à la liberté d'expression sur Internet et en dehors de la Toile. Bien que n’étant pas liés à une entité spécifique, plusieurs sites Internet y sont fortement associés à « Anonymous », notamment 4chan et Futaba, leurs wikis respectifs, Encyclopedia Dramatica, et certains forums. Après une série de manifestations et d'attaques informatiques, il semble avoir pris du poil de la bête depuis 2008, puisque le nombre d’incidents qui lui sont attribués a fortement augmenté.
Le clou de ceux-ci aura lieu le 5 novembre prochain. Il consistera en la mise à mort de Facebook. Dans une étrange vidéo postée mi-juillet, des personnes se revendiquant de ce collectif avaient, en effet, annoncé cette future « destruction » du réseau social, mais cette annonce mystérieuse avait reçu un accueil « circonspect » de la part de plusieurs Anonymous francophones.
« Les informations concernant l'attaque des Anonymous contre Facebook le 5 novembre sont probablement fausses », a également souligné Eugene Kaspersky, PDG de l'entreprise de sécurité Kaspersky, notant qu'aucun relais « officiel » des Anonymous n'avait repris cette vidéo.
Dans un document publié sur Pastebin, l'Anonymous Speakeasy a, pour sa part, expliqué avoir lancé l' « opération Facebook » avec 10 à 20 personnes sur un forum de discussion anonyme. L'objectif n'était pas de « détruire » le réseau social, mais plutôt d'amener à « une prise de conscience sur les données que conserve Facebook, même après que vous avez supprimé votre compte ».
Puis, il se serait désintéressé de la chose et aurait fermé tout salon de discussion. Seulement, certains Anonymous seraient tombés sur cette « opération Facebook », lançant de nombreuses rumeurs, jusqu'à la publication de la vidéo médiatique.
Vraie menace ou simple « buzz », l’annonce de cette opération n’a fait que faire parler davantage de ces hackers experts dans l'art de mettre hors service un site web et qui n’existe que depuis trois ans, mais qui font peur à de nombreux pays, des Etats-Unis à l'Iran en passant par le Royaume-Uni et aux firmes multinationales.
Au fil des cyber-attaques, leur mouvement aux contours flous, énième progéniture de la culture web, entend bien faire passer un message : la défense de la liberté d'expression par tous les moyens, même illégaux.
En défendant les fuites de documents confidentiels de WikiLeaks, ou en s'en prenant tant aux gouvernements tunisien et égyptien pendant les révolutions dans ces pays qu'à Hadopi en France, les « Anons » se sont imposés dans le débat public.
Mais leur défi des lois leur a valu d'être surveillés et traqués par les polices du monde entier.