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“Le moment est venu pour Essaouira de prendre la juste mesure des atouts qui lui sont propres pour les transformer en opportunités d’investissements performants, compétitifs et durables”, a ajouté André Azoulay en précisant que “le tourisme de santé et de bien-être, adossé aux contenus culturels et patrimoniaux qui sont déjà l’atout majeur d’Essaouira, pouvait là aussi donner une autre dimension et des lendemains prometteurs à la destination souirie”. Partant d’une bonne visibilité économique et d’une parfaite connaissance du contexte et des perspectives qui s’annoncent déjà, l’initiateur du processus de désenclavement de Mogador trente ans auparavant, a mis en avant “le double rendez-vous que l’Histoire peut donner à Essaouira avec, d’une part, la mutation radicale que va connaître le paysage économique, industriel et commercial dans l’après-Covid et, d’autre part, la focalisation accentuée des investisseurs de demain en direction des industries propres, des produits bio et de l’optimisation des différentes filières des énergies renouvelables”. Insistant sur la légitimité de l’ambition d’Essaouira d’occuper une place de choix dans l’économie du futur, André Azoulay a affirmé que “ la province d’Essaouira bénéficiait de l’un des taux d’ensoleillement les plus élevés de notre pays et que cet atout combiné avec les gisements de l’éolien et plus de 150 km de côtes constituait un mixte prometteur pour l’énergie du futur qui fera une place de plus en plus importante à l’hydrogène vert”.
Plaidant, comme il est coutume pour lui, les attentes et les ambitions d’Essaouira, André Azoulay a donné un avant-goût du large éventail de choix qu’offre le registre des produits de terroir propres à Essaouira notamment la richesse halieutique, l’arganier, et une culture du Bio ancrée dans le culinaire souiri. La particularité de Mogador a motivé l’invitation adressée par le conseiller de Sa Majesté à l’auditoire afin de méditer sur « l’exceptionnelle notoriété internationale du nom Essaouira-Mogador que l’on retrouve désormais sur tous les continents dans une variété impressionnante de produits et d’enseignes qui privilégient cette appellation “pour ce qu’elle suggère comme magie, mystère et qualité”. Là aussi, estime le conseiller de S.M le Roi, “le temps est venu de labelliser, de promouvoir et de valoriser en le protégeant ce nom qui nous raconte de belles et grandes histoires” a-t-il conclu.
Ont pris part à cette rencontre, qui visait à lancer un message d’espoir dans ce contexte difficile marqué par la crise sanitaire de Covid-19, Adil El Malki gouverneur d’Essaouira, Jean-Pascal Darriet, président de la Chambre française de commerce et d’industrie du Maroc (CFCIM), Daniel Rouach, président de la Chambre de commerce et d’industrie IsraëlFrance, Philippe Casenave, consul général de France à Marrakech, Zouhair Jibrail, consul général du Maroc à Bordeaux, Hicham Boudraa, directeur général de l’Agence marocaine de développement des investissements et des exportations, Yassine Mssefer, directeur du Centre régional d’investissement de Marrakech-Safi et Khalid Idrissi Kaitouni, directeur des relations institutionnelles de la CFCIM.
Abdelali Khallad