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similaires ».
Pour éviter tout hiatus, ils réaffirment donc leur solidarité « totale et absolue » avec Chahtane dont ils réclament la « libération immédiate » avant de mettre à l'index son épouse et le traitement que les autorités compétentes ont fait du dossier. Ils s'élèvent ensuite contre «la poursuite de la jouissance de la direction déléguée des finances (conséquentes) de la société toute seule en bafouant les droits de l'ensemble du personnel » et leur «incompréhension de l'attitude de la justice refusant la désignation d'un nouveau directeur de publication tandis qu'elle a adopté toutes les facilités pour permettre à la susnommée de jouir des finances de la société et de les dilapider en bafouant tous les droits des employés ».
Dans le cas d'espèce, il y a eu, en effet, violation des dispositions pertinentes tant du Code du travail que du Code de la presse. L'un comme l'autre précisent les modalités et les modes de calcul des indemnités dues en cas de licenciement. De plus, il est admis par tout le monde qu'une aussi longue suspension de salaire sans versement de soldes de tout compte est toujours assimilée par la justice à un licenciement abusif.
Un licenciement qu'ils estiment incompréhensible puisqu'ils disent avoir la preuve que les finances de l'entreprise lui permettent encore d'honorer ses obligations. Ce que l'un des rares journalistes à avoir été payé jusqu'à il y a deux mois, en l'occurrence Mustapha Rayhane, confirme dans une lettre ouverte émouvante où il raisonne à rebrousse-poil en affirmant que l'homme avec lequel il a participé au lancement d'Al Michâal sait pertinemment que son compte bancaire « ne dépasse pas 100 millions », qu'il ne « possède pas un 4x4 de marque Hammer » et le reste à l'encan. Tout au plus, avoue-t-il, que les cinq années qu'il a passées dans cette revue étaient « merveilleuses ». Plus dure a donc été la chute.