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Ajnakane n'est pas seulement un peintre, il est un peu plus que ça. Une certaine philosophie règle sa vie comme un marabout. Quand vous l'abordez, il vous raconte facilement une histoire fantastique. Il parle comme il peint. Ces œuvres sont le fruit d'une série de visions pêle-mêle où les frontières sont presque incertaines. Ces thèmes, quand il lui arrive de donner libre cours à son imagination, tournent autour d'une mythologie traditionnelle où la femme se déguise en serpent et s'attribue un tatouage imagé dans une infinité de motifs s'exprimant dans les couleurs remontées de traits. Des scènes qui se déroulent dans un écran surréaliste. Cet appel à l'imagerie populaire constitue par Ajnakane une façon saine pour communiquer avec ses racines. La suite dans les idées devient alors logique pour construire un monde féerique, où la perception suit des labyrinthes curieux. Quand vous scrutez des yeux le travail d'Ajnakane, vous avez l'impression d'emprunter une voie magnifique qui vous conduit là où vous voulez aller. Cette excitation de l'imaginaire est pratiquement une invitation à un rapport actif, une lecture qui comptabilise votre imagination.
Ajnakane est imprévisible, il peut quitter ce monde féerique pour des touches figuratives. Ces incertitudes s'expliquant par l'amour que portait l'artiste pour Majorelle qui l'a initié à la peinture.
Si Ajnakane croit en son monde mystique, ses oiseaux, ses femmes et ses plantes... il n'en demeure pas moins que les grands classiques exercent sur lui un certain poids. Quand il vous parle de cette peinture classique à travers ses techniques et les secrets de ses supports, il vous donne l'impression d'être un restaurateur d'œuvre. Chez lui, la technique est intimement liée à la peinture. Il lui arrive de produire sa propre peinture à base de plantes pour exprimer une couleur. Impossible à avoir par les moyens qu'offrent le marché, tel un alchimiste, combinant plusieurs éléments, Ajnakane parvient à des résultats surprenants. La peinture figurative tente de ramener la sensation par le jeu de la couleur. Par moment, Ajnakane lève le rideau sur une scène splendide avec un jeu de perspective assez subtil, ce qui rappelle des soucis orientalistes ; il s'intéresse également au portrait à l'italienne ou à ces scènes du quotidien marocain. Sa figuration est riche avec une connotation d'originalité. Ajnakane se livre à un jeu, dans chaque travail il est à la fois maître et apprenti. Chaque œuvre trace, en quelque sorte, ses propres frontières pour émerger avec ses éléments de folie et ses soupçons de génie. Peut-on appliquer la même règle à Ajnakane que celle utilisée pour tous les autres artistes? La réponse est forcément négative. Ajnakane est un philosophe à sa façon qui utilise la peinture pour banaliser son message. La peinture, pour lui, n'est pas, une vérité. Elle est le mensonge qui mène à la vérité. Quand on suit sa peinture, on se perd comme dans son discours. Il brouille les cartes pour multiplier l'énigme, l'art prend chez lui la dimension d'un labyrinthe.
Ajnakane est imprévisible, il peut quitter ce monde féerique pour des touches figuratives. Ces incertitudes s'expliquant par l'amour que portait l'artiste pour Majorelle qui l'a initié à la peinture.
Si Ajnakane croit en son monde mystique, ses oiseaux, ses femmes et ses plantes... il n'en demeure pas moins que les grands classiques exercent sur lui un certain poids. Quand il vous parle de cette peinture classique à travers ses techniques et les secrets de ses supports, il vous donne l'impression d'être un restaurateur d'œuvre. Chez lui, la technique est intimement liée à la peinture. Il lui arrive de produire sa propre peinture à base de plantes pour exprimer une couleur. Impossible à avoir par les moyens qu'offrent le marché, tel un alchimiste, combinant plusieurs éléments, Ajnakane parvient à des résultats surprenants. La peinture figurative tente de ramener la sensation par le jeu de la couleur. Par moment, Ajnakane lève le rideau sur une scène splendide avec un jeu de perspective assez subtil, ce qui rappelle des soucis orientalistes ; il s'intéresse également au portrait à l'italienne ou à ces scènes du quotidien marocain. Sa figuration est riche avec une connotation d'originalité. Ajnakane se livre à un jeu, dans chaque travail il est à la fois maître et apprenti. Chaque œuvre trace, en quelque sorte, ses propres frontières pour émerger avec ses éléments de folie et ses soupçons de génie. Peut-on appliquer la même règle à Ajnakane que celle utilisée pour tous les autres artistes? La réponse est forcément négative. Ajnakane est un philosophe à sa façon qui utilise la peinture pour banaliser son message. La peinture, pour lui, n'est pas, une vérité. Elle est le mensonge qui mène à la vérité. Quand on suit sa peinture, on se perd comme dans son discours. Il brouille les cartes pour multiplier l'énigme, l'art prend chez lui la dimension d'un labyrinthe.