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la scène artistique marocaine aura
perdu une figure d’exception qui a su
tracer son chemin avec conviction, et dont
la générosité créatrice s'est exprimée
dans plusieurs domaines.
Qu'il s'agisse du théâtre, du cinéma ou de la télévision, feu Roudani, qui a rendu l’âme dimanche suite à une longue maladie, s'est imposé en tant que personnalité artistique hors pair, ce qui lui a valu une large estime auprès de la communauté artistique et du public.
Tout avait commencé avec la troupe d'Abderrahman Essouiri, un pionnier qui a initié le regretté Roudani aux règles de l’art dramatique. Cette expérience a aiguisé le talent d'Ahmed Roudani, qui n'a cessé de donner libre cours à son talent depuis le début des années soixante. Le champ culturel national a alors accueilli une figure qui a excellé dans divers rôles et incarné des personnages aux multiples facettes. L’artiste Abdeladim Chennaoui a ensuite donné à l’artiste une belle opportunité de parfaire ses compétences avérées en matière d’interprétation, l’intégrant au sein de sa troupe dans les années soixante-dix.
La tristesse qui s'est abattue sur la communauté artistique à l'annonce du décès d’Ahmed Roudani reflète la place d'un homme qui a fait preuve de modestie et de simplicité et qui a toujours préféré vivre loin des projecteurs. Les comédiens du théâtre et de la télévision se sont échangé les formules de condoléances, évoquant le souvenir d’un artiste authentique qui a laissé des empreintes indélébiles.
Natif de l'ancienne médina de Casablanca, le défunt s'est distingué remarquablement dans de nombreuses réalisations, bien qu'il n'ait pas toujours assuré le rôle principal. Il a souvent collaboré avec le réalisateur Hassan Moufti, participant aux séries "Mes cousins Maachou", "Caricatures", et au film télévisé "Al Mou’assassa" avec les acteurs Aziz Saadallah et Khadija Assad, ainsi qu'au film "Al Mouallima". Il a de même travaillé avec le réalisateur Mustapha El Kheyyat dans la série "La Tabhatou Aanni" et s'est distingué avec brio dans la pièce "Fem bla Aar" de Mohamed Majd.
De par son dévouement à l’art, le regretté avait marqué de nombreuses œuvres cinématographiques arabes, dont « Moulouk Attawa’if », « Rabi’ou Kortoba » et « Omar Bnou Lkhattab ».