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Le taux de couverture des importations par les exportations est demeuré quasi-stable à
59,4 %, contre 60,1 % à fin avril 2015, précise l'Office des changes qui vient de publier les indicateurs préliminaires des échanges extérieurs pour les quatre premiers mois de l'année en cours.
Cette aggravation résulte d'une augmentation des importations (+4,2 %), plus substantielle que celle des exportations (+3 %), explique l’Office des changes.
L’accroissement des importations (de 124,14 MMDH à 129,38 MMDH) est attribué essentiellement à la hausse des acquisitions de biens d’équipement (+15,6 %), de produits finis de consommation (+13,2) et de demi-produits (+9,4 %).
Cette hausse a été atténuée, en partie, par la baisse des achats de produits énergétiques de 25,6 % à fin avril, précise la même source, relevant que hors produits énergétiques, les importations enregistrent une augmentation de 10,3 %.
S’agissant des exportations, elles s’inscrivent en hausse de 3 % (de 74,66 MMDH à 76,87 MMDH à fin avril 2015). Ce résultat fait suite à la dynamique des expéditions du secteur automobile (+14,9 %) et dans une moindre mesure celles du secteur textile et cuir (+4,8 %) et de l’agriculture et agro-alimentaire (+3 %).
Néanmoins, les ventes de phosphates et dérivés enregistrent une baisse de 6,6 %, alors que les exportations hors phosphates et dérivés augmentent de 5,1 %.
En outre, toujours selon l'Office des changes, la facture pétrolière du Maroc a enregistré une baisse de 25,6 % à fin avril 2016, s'élevant à 15,65 milliards de dirhams (MMDH) au lieu de 21,07 MMDH une année auparavant.
Ce recul est en lien avec la régression des approvisionnements en huile brute de pétrole (-100 %), est-il expliqué.
Dans ses statistiques provisoires, l'Office des changes fait état également d’une diminution du gaz de pétrole et des acquisitions du gas-oil et fuel-oils respectivement de 21,5 % et 6,1 %.
En dépit de la régression des produits énergétiques, les importations ont augmenté de 4,2 % (129,38 MMDH contre 124,14 MMDH à fin avril 2015).
Par ailleurs, les flux d'investissements directs étrangers (IDE) ont atteint 6,77 milliards de dirhams (MMDH) à fin avril 2016, contre 9,35 MMDH un an auparavant, soit un recul de 27,7%, selon l'Office.
Cette évolution est imputable à la baisse des recettes de 9,6 % conjuguée à l’accroissement des dépenses de 73,6 %, précise la même source.