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Pour le quatrième jour consécutif, le ciel assombri déverse sur la région des quantités d'eaux jamais atteintes depuis des années. Les inondations submergent la ville, à cause des oueds, et échouent sur une plage, méconnaissable ces derniers temps avec un pic la nuit du 17 au 18 février. Les autorités ont mobilisé moyens humains et matériels pour le nettoyage et l'élimination du charriage dû aux eaux des oueds, le nettoyage des regards et des ouvrages d'assainissement. La circulation a été interrompue par endroits puis rétablie, notamment sur la RN N°1 au niveau de Bensargaou et à l'entrée de Tikiouine au niveau de Métro. L'oued Lahwar a débordé à deux reprises ces quatre derniers jours ; les riverains des quartiers Al Kods et Rja F'lah se sont sentis menacés.
Avec les travaux d'aménagement de la corniche d'Agadir et le charriage des oueds, la plage présente un paysage de désolation qui rompt avec la belle image de sable fin et propre sur un parcours de 6 km. La mer agitée, les déchets transportés en amont par les oueds traversant la ville, se déversent sur dans la plage. Dans les zones rurales de la préfecture, on dénombre des routes coupées, des maisons inondées, des oueds en crue. Les barrages ont atteint un taux de remplissage jamais atteint depuis des années. Des lâchers fréquents régulent leur contenance. Par mesure de sécurité, les cours dans les établissements scolaires et universitaires ont été suspendus la journée du jeudi 18 février. Dans certains douars d'Ida Outanan isolés du monde, les habitants craignent pour leur vie.
La mer déchaînée avec des vagues de 6 mètres et des vents qui ont redoublé de violence l'après midi du 18 février, a entraîné la destruction d'une centaine de barques de pêche traditionnelle. De grands bateaux de pêche ont chaviré et réduit en pièces les barques sur leur passage. Tard dans la soirée, les pêcheurs cloués sur le plancher des vaches depuis le début des intempéries, se sont attelés à sauver ce qui pouvait encore l'être.