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Pour rappel, le tribunal de Sidi M’hamed à Alger a placé, le 8 avril, ces cinq activistes du Hirak arrêtés dans le cadre de l’affaire d'un mineur de 15 ans, qui a accusé des policiers de lui avoir fait subir des sévices après son interpellation lors d’une tentative de marche, samedi 3 avril à Alger. Il s’agit des Mohamed Tadjadit, surnommé "poète du Hirak" et plusieurs fois détenu, Malik Riahi, également ancien détenu, Tarik Debachi, Soheib Debaghi et Noureddine Khimoud. Les cinq activistes ont été arrêtés les 4 et 5 avril, après l’éclatement de l’affaire du mineur. Pour Me Abdellah Heboul, "la simultanéité de la conférence de presse du procureur général et de la présentation de ces jeunes devant le juge d’instruction n’était pas innocente". "Il y a comme une volonté de peser sur le dossier. C’est un précédent grave", dénonce-t-il.
Le collectif d’avocat de ces détenus a apporté, au passage, un démenti concernant les allégations de certaines chaînes de télévision privées qui ont accusé ces jeunes activistes "d’ouverture d’un lieu de débauche". L’affaire du mineur, qui a déclaré à sa libération qu’il était victime de viol lors de sa garde à vue à Alger avait suscité une large indignation chez l’opinion publique et les défenseurs des droits de l’Homme.
Dans un communiqué rendu public le 4 avril, Amnesty International avait réclamé l’ouverture une enquête sur cette affaire. "Amnesty International appelle à l’ouverture d’une enquête impartiale et indépendante sur les allégations de violence sexuelle dont aurait été victime ce mineur dans un commissariat de police à Alger, le 3 avril 2021, suite à son arrestation après une manifestation pacifique", peut-on lire dans le communiqué.