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Cette nouvelle ne peut que réjouir les demandeurs d’emploi et booster le marché du travail en ces temps où très peu de recrutements sont annoncés sur la place. Elle ne fera néanmoins pas le bonheur de ceux qui ont pour mission de veiller à ce que les dépenses de fonctionnement n’explosent pas.
Elle viendra également mettre l’eau au moulin de ceux qui estiment que la fonction territoriale est pléthorique et aurait mérité de subir la même cure que la fonction publique du temps où « Intilaqa » avait été lancée.
Concomitamment à celle-ci, l’Etat avait, en effet, envisagé d’étendre son opération de départs volontaires aux collectivités territoriales. Il ne put s’y résoudre pour des raisons qui n’ont jamais été expliquées. La situation n’a fait donc que perdurer.
Selon les statistiques des syndicats, les employés et fonctionnaires des collectivités locales au Maroc sont, en effet, au nombre de 150.000 incluant plusieurs catégories. Ils sont embauchés dans les 1.500 communes urbaines et rurales que compte le pays. Cette catégorie de salariés a multiplié les grèves en 2006, mais aussi début 2007, pour revendiquer l’amélioration de sa situation. Mais le ministère de tutelle a fait la sourde oreille tellement longtemps que des grèves périodiques et nombreuses ont (et continuent) d’empêcher le fonctionnement normal des collectivités locales.