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Pour sa part, Omar Azziman, président du Conseil supérieur de l’éducation, de la Formation professionnelle et de la Recherche scientifique et président délégué de la Fondation Hassan II des Marocains résidant à l’étranger , a passé en revue l’expérience de l’enseignement de la langue arabe aux enfants de la communauté marocaine résidant à l’étranger, depuis les années 1970, et les différentes études visant à évaluer l’expérience du point de vue qualité, résultats, organisation, gestion et interaction avec l’entourage, ce qui a permis d’entreprendre plusieurs ajustements. Il a souligné que l’enseignement des langues exige un cadre scientifique, pédagogique et référentiel, notamment quand il s’agit de l’enseignement des langues du pays d’origine à l’extérieur de son environnement, dans les pays de résidence.
De son côté, le secrétaire général de la Fondation Hassan II pour les Marocains résidant à l’étranger, Abderrahmane Zahi est revenu sur le rôle assuré par cette fondation en matière d’enseignement de la langue arabe aux enfants des MRE, en coordination et concertation avec l’ensemble des parties intervenantes.
Il a également noté que ce type d’enseignement s’effectue soit au sein des établissements scolaires publics, pendant les horaires de scolarisation (intégré/14%), en dehors de ces horaires (différé/56%) ou en dehors de ces établissements et de ces horaires (parallèle/près de 30%), a-t-il expliqué, ajoutant que ces modes d'enseignement s’ouvrent sur les enfants des autres communautés.
Quant à Mohamed Hassad, ministre de l’Education nationale, de la Formation professionnelle, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, il a insisté sur la nécessité de continuer à assurer et développer l’enseignement de l’arabe pour les enfants de la communauté marocaine à l’étranger, en recourant notamment à l’e-learning pour toucher différents pays, étant donné le manque enregistré au niveau des ressources humaines.