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Dès qu'on s'y approche, l'on est assailli par des effluves malodorants émanant des entrailles et abats de bétails lâchés dans le voisinage. Au premier coup d'œil jeté dans l'enceinte de cette infrastructure communale, des hauts-le- cœur vous guetteront à coup sûr.
Des flots de sang coagulé /cumuls de plusieurs années de négligence, «ornementent» le parterre au point qu'il leur faut pour les dégager un curage à la pelle !. Des amas de poils mêlés d'os et de crottins, jonchent le sol.
Si vous avez la nausée facile, beurk! A voir ces pauvres bêtes «massacrées» à même cette dégueulasse malpropreté, on imagine facilement la qualité des viandes dans de telles conditions d'hygiène! De quoi vous convertir sans faute au végétarisme … à vie ! Même la fosse septique aménagée pour réceptionner les eaux usées de l'abattoir s'est affaissée et les rejets coulent à flots dans la nature. La charpente en fer et les plaques de zinc mises en toitures ne tiennent plus sous l'usure et menacent de dégringoler à la moindre bourrasque.
Et voilà donc une autre facette de la défaillance des services communaux qui trahit le peu de cas qu'ils se font de la santé des gens; ceci alors qu'ils sont tenus en principe de gérer le maintien de ce bâtiment et garantir sa salubrité.
Les habitants sont en plein droit de se demander ce que fait leur commune des taxes d'abattage perçues sur chaque animal égorgé dans ces lieux. Malheureusement, ce cas d'Aït Ouafkka n'est pas isolé. Car cette situation vaut pour tous les abattoirs des autres communes de la région. Il suffit d'une virée dans ces districts ruraux pour s'apercevoir de cet horrible déficit d'hygiène dans ces lieux censés être d'une propreté nickel et de leur état d'abandon et de vétusté. A croire que les responsables se sont tous donné le mot pour tolérer ce gâchis !