Cela ne peut ni ne doit nous inquiéter. C’est tout près de changer. Il faut juste les hommes et les femmes, ou, plutôt, l’homme pour. Celui-là est tout trouvé : Moncef Bekhayat, himself.
Au moment où tout le Maroc se lamentait, où tous les Marocains pleuraient le triste sort de ce sport qui, naguère, leur procurait bien des motifs de satisfaction, M. Belkhayat, à peine investi, déclare à la face du monde que la relance est pour bientôt et que le salut est pour tout de suite. Que demanderait le peuple ?
La solution est toute trouvée. A tous ces pleurnichards, et ils sont légion parmi la gente sportive qui réduisent tous les échecs passés, actuels et ceux à venir au manque de moyens, entendez manque de pèze, le jeune ministre rétorque que tout le fric du monde est là et que, de ce fait, il n’y aura plus de problèmes. Alléchant, quoique. Si cela pouvait être vrai, quelques émirats du Golfe ou le Sultanat de Bruneï seraient champions du monde, toutes catégories et tous sports confondus.
Malheureusement, le technocrate qu’il est censé être (pour ce qui est de l’étiquette politique, c’est toute une histoire), Moncef Belkhayat semble avoir trop fait dans la facilité. Dans le manque d’imagination aussi. Le sport et les sportifs marocains s’attendaient à d’autres idées que celles ayant déjà existé mais sans qu’elles aient prêté à conséquence.
Il est vrai qu’il est impressionnant, le patrimoine immobilier appartenant à la Jeunesse et Sports comme il est aberrant le nombre de privilégiés intrus à la J.S qui continuent à en tirer profit. Franchement, est-ce par une vente à la criée qu’il faut commencer ?
Plus franchement encore, quand bien même on serait parvenu à tout liquider, on serait champions du monde en quoi ? Et dans combien de temps ? N’est-ce pas M. Belkhayat ? Vous qui aimez tant évoquer le contrat d’objectif.