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Sitôt solidaires, ces femmes semblent s’adonner davantage à des petites activités génératrices de revenus à l’image de coopératives, de petites entreprises et d’associations pour couper le mal à la racine et redorer le blason de la femme de Tighssaline, une femme de valeur et de conviction.
Ainsi, l’économie sociale et solidaire contribue à l’épanouissement de ces femmes. Leur ambition : briser les stéréotypes contre lesquels la gent féminine de Tighssaline lutte depuis des années, voire des décennies.
Le regard ferme et assuré, Hafida Boualcheikh, présidente d’une coopérative pour le tissage de tapis, a souligné, dans une déclaration à la MAP, que les femmes de la région sont connues pour leur habileté à fabriquer des tapis de très haute qualité, mais ne connaissaient pas jusque-là la manière de valoriser leurs produits qu'elles vendaient à des prix très bas auprès d’autres vendeurs professionnels.
C’est de là que vient l’initiative de réunir ces femmes dans plusieurs coopératives, comme moyen de les aider à développer leurs produits, tout en les encourageant à être indépendantes financièrement, a-t-elle dit à l’occasion de la Journée internationale de la femme, célébrée le 8 mars de chaque année.
Engagées corps et âme, ces femmes ont, selon Siham Laghlid, membre de la coopérative, changé après avoir rejoint la coopérative dans la mesure où elles ont appris à valoriser leurs produits et à travailler selon les commandes et à obtenir un salaire pour chaque travail effectué, puis une partie des bénéfices.
La femme de Tighssaline, connue et reconnue pour son amour pour le travail, est une gardienne de la culture du Moyen Atlas. Elle est aussi l’exemple concret d’une leader qui mobilise son énergie au service de sa famille et pour survenir aux besoins croissants de ses enfants, a-t-elle ajouté.