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Et si Idir décide de chanter sa fameuse « Lettre à ma fille », il pourra bien l’adresser aux membres de Saghru Band, étant donné qu’ils sont de l’âge de sa véritable fille. Nba, Khalid et Foé pourront, pour leur part, donner la preuve que le chemin, autrefois emprunté par Idir, attire toujours autant de jeunes qui commencent, certes, par une expression patente de leur rapport avec l’entourage immédiat, marqué par les déficiences sociales, économiques et démocratiques, mais qui n’hésitent pas à dépasser ce stade, par la suite, pour entamer une autre étape, où la défense de l’amazighité est aussi un voyage dans les dédales des rythmes, une revivification des anciens répertoires et une métaphore expressive. En cela, les Saghru Band font légion, dans la mesure où leurs deux derniers albums « Message to Obama » et « No borderline » réunissent des chansons de tous les styles, tous les rythmes et tous les messages. Si ces jeunes ont fait montre cette année de leur talent aux festivals organisés à Fès, Errachidia, Beni Mellal, Meknès et Marrakech, ils sont attendus également en Suisse où ils feront une tournée cet été.
Rendez-vous donc le 25 juillet à la Place des Nations à Tanger, pour apprécier Idir, mais aussi Saghru Band et le groupe espagnol Llema.