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Cet événement phare constitue également une illustration, on ne peut plus éloquente, des marques de solidarité témoignées par le peuple marocain envers le peuple tunisien frère, au lendemain de l'assassinat du leader syndicaliste Ferhat Hachad comme il démontre l'attachement du Royaume aux principes de l'union et la cohésion maghrébines.
En effet, dès l'annonce de l'assassinat du leader tunisien, secrétaire général de l'Union générale tunisienne du travail (UGTT), des émeutes sanglantes ont été déclenchées à Casablanca faisant plusieurs morts et blessés, avant de faire tâche d'huile et de s'étendre ainsi à travers tout le Royaume, sous forme de manifestations et d'autres actes de protestation, ce qui avait mis à rude épreuve le régime colonial.
Le leader tunisien, tué le matin du 5 décembre 1952 par les autorités coloniales, fut une grande figure du syndicalisme maghrébin qui avait, comme le rapportent les historiens de l'époque, inscrit d'emblée le mouvement syndical tunisien dans la lutte pour l'indépendance.
Il s'agit d'un leader qui, après avoir consolidé les bases de son syndicat (environ 120.000 adhérents en 1951), avait milité pour la création d'une Union syndicale nord-africaine regroupant les syndicats en naissance au Maroc, en Algérie et en Libye.
Le soulèvement de 1952 avait ainsi mené plusieurs leaders syndicalistes à intégrer le mouvement de lutte armée contre les forces colonialistes, ajoute la même source, rappelant à cet égard le rôle joué par les syndicalistes après le déclenchement de la Révolution du Roi et du peuple.