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Après avoir visionné quatre longs métrages cinéma (Itto Titrit, Si Mohand u M’hand, l’Insoumis, La Maison jaune, les Arêtes du Cœur), huit documentaires (Kamel Hamadi, Ger Yenzizen, Music-the Undeniable Necessity, Bougafer, Furigraphier Le Vide, Mouloud Féraoun, Lamulen n’telli, Libres Signes, L’Ecole des Sables, La Mort de la Gazelle), sept longs métrages vidéo (Ikhf Lyfili, Il Faut Marier Hassan, Yeccur wul, Iwiss n’tmazirte , Tichka, Hmad Iqerran, Tazite) en compétition pour les différents prix Issni N’ourgh et après délibérations, le jury du Festival, présidé par le réalisateur tunisien, Rachid Ferchiou, a proclamé les résultats suivants :
Film vidéo
-Meilleure interprétation masculine : Mohamed Aouragh dans Tichka de Rami Fijaj ;
- Meilleure interprétation féminine : Fatima Amseguin dans Iwiss n’tmazirte de
Houcine Chkiri ;
- Meilleur scénario : Abdellah El Mennani, Tazite de Brahim Chkiri;
- Meilleure réalisation : Tazite de Brahim Chkiri.
Documentaire:
- Meilleur documentaire : Kamel Hamadi Ger Yenzizen de Larbi Chérif Abderrazak.
- Grand prix de la mémoire : Bougafer 33 d’Ahmed Baïdou ;
Cinéma :
- Meilleure interprétation masculine : Abdallah Aourik dans les Arêtes du cœur de Hicham Ayouch
- Meilleure interprétation féminine Ayna Hamdi dans La Maison jaune d’Amor Hakkar
Grand Prix Issni N’ourgh
-Si Mohand u M’hand, l’Insoumis de Liazid Khodja (Algérie).
Par ailleurs, les huit courts métrages vidéo (Ayyis Ino, Imiri, Agharas, La Pomme rouge , Tawarguit, Imagine, Anarouz, Né en 1981) présentés lors de cette 4ème édition du Festival Issni N’ourgh ont concouru pour le Prix national de la culture amazighe et le Prix Issni N’ourgh du court métrage dont le jury a été présidé par Driss Azdoud, directeur du Centre des études artistiques, des expressions littéraires et de la production audiovisuelle à l’IRCAM.
Quant au court métrage Dihia d’Omar Belkacemi et au dessin animé en trois D Joha de Madi Madghis, ils ont été présentés hors compétition.
La cérémonie de remise de ce prix national a eu lieu à Rabat le samedi 16 octobre 2010.Ont décroché le Prix national de la culture amazighe et le Prix Issni N’ourgh du court métrage ex-aequo , les courts métrages suivants : Ayyis Ino d’Abdellatif Fédil et La Pomme rouge de Mourad Khallou.
Enfin, il est à noter qu’au fil des éditions, ce jeune festival entièrement dédié au cinéma amazigh a beaucoup mûri, et s’est donc fait une place dans le monde du septième art et ce malgré des moyens matériels et humains assez limités.Mais avec leur volonté et leur savoir-faire, les deux Rachid (Rachid Bouksim, président de l’Association Issni N’ourgh et directeur du Festival et Rachid Moutchou, directeur artistique) qui ont porté ce projet depuis le début ont réussi quand même à le pérenniser dans une ville où il ne reste plus que deux salles de cinéma en activité et où ce dernier est à l’agonie.