

-
Des chercheurs mettent en lumière la présence marocaine à Al-Qods et en Palestine
-
Bejaâd, une ville protégée par la baraka des saints
-
Hommage à Soumaya Naamane Guessous : Une figure emblématique de la sociologie marocaine
-
La SNRT illustre au SIEL la forte présence du patrimoine dans les documentaires de la chaîne «Athaqafia»
Par ailleurs, Tahar Ben Jelloun a été décoré en 2008 par le président français Nicolas Sarkozy Officier de la Légion d'honneur. La cérémonie a pour rappel eu lieu à l'Elysée. Alors qu'au début de l'année, le jury Goncourt avait décidé de s'offrir un petit coup de jeune, en fixant la limite d'âge de ses membres à 80 ans.
En mai, il a accueilli deux nouveaux membres, Tahar Ben Jelloun et Patrick Rambaud. Écrivain et poète marocain de langue française, Tahar Ben Jelloun est né le 1er décembre 1944 à Fès. Il passe son adolescence à Tanger puis étudie la philosophie à Rabat. Lorsque éclatent les manifestations étudiantes, en 1965, il est soupçonné de les avoir organisées et envoyé dans un camp disciplinaire en 1966. C'est là qu'il commence à écrire en secret. Après sa libération en 1968, il reprend ses études puis devient professeur de philosophie. Mais suite à l'arabisation de l'enseignement, il doit bientôt rejoindre la France (1971) où il se spécialise en psychiatrie et commence sa collaboration au journal Le Monde. Il publie de nombreux ouvrages avant d'être consacré, en 1987, par le prix Goncourt pour son roman La Nuit sacrée. Traduit en quarante-trois langues, ce livre fait de lui le Marocain le plus connu de France et donne à son engagement politique et culturel une plus large audience. Il intervient notamment dans les problèmes de société tels que la situation des banlieues, le racisme (Le Racisme expliqué à ma fille, 1997, traduit en 25 langues) ou encore sur des problèmes de politique internationale, tels la guerre en Tchétchénie.