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Dans une interview sur la matinale de la chaîne ABC "Good Morning America", le rappeur d'origine britannique, interpellé le 3 février pour être en situation irrégulière aux Etats-Unis, a indiqué avoir "juste eu le temps de voir des pistolets et des gyrophares bleus". "Ils n'ont rien dit. Juste +On a eu Savage+", a ajouté le rappeur de 26 ans, de son vrai nom Sha Yaa Bin Abraham Joseph. "Je ne pense pas que la politique migratoire soit déficiente, c'est la façon dont ils l'appliquent qui l'est". Le rappeur, en pleine ascension avec le succès de son dernier album "I Am > I Was" et sa nomination aux Grammys, avait été interpellé dans la région d'Atlanta: la police migratoire (ICE) avait fait valoir que son visa avait expiré en 2006, lorsqu'il était encore mineur. "Je n’en savais même pas ce que c'était qu'un visa", a déclaré 21 Savage, arrivé légalement avec sa famille aux Etats-Unis à l'âge de sept ans et qui a vécu depuis quasiment sans interruption à Atlanta. "Je savais que je n'étais pas né ici, mais je ne savais pas ce que cela voulait dire en termes de transition une fois arrivé à l'âge adulte," a expliqué le rappeur, dont la plupart des fans ont découvert avec cette arrestation qu'il n'était pas Américain. "Je ne le cachais pas, mais je ne voulais pas être expulsé, donc je ne disais pas que je n'étais pas né ici". Charles Kuck, un des avocats du rappeur, a indiqué à l'AFP qu'il essayait toujours de faire annuler la procédure d'expulsion entamée contre 21 Savage, en faisant valoir qu'il répondait aux critères lui permettant d'obtenir un visa de résident, puisqu'il a trois enfants citoyens américains et vit aux Etats-Unis depuis plus de 10 ans. "Il est toujours clairement menacé d'expulsion, ce serait fou de dire le contraire mais nous avons confiance dans notre stratégie de défense", a indiqué Me Kuck.