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Toutefois, l’année, qui vient de s’écouler, n’a pas été sans difficultés pour le secteur énergétique marocain, ont précisé les analystes de l’OBG, citant, à cet égard, les problèmes ayant secoué la raffinerie de Mohammedia, dont l’exploitation était assurée par la Société anonyme marocaine de l’industrie et du raffinage (SAMIR).
L’arrêt des activités du site unique du pays, doté d’une capacité de transformation de 200.000 barils par jour (bj) fait suite à une dette fiscale de 13 milliards de dirhams (1,2 milliard d’euros), a rappelé l’étude de l’Oxford Business Group.
Le Maroc s’est de ce fait retrouvé totalement dépendant des produits raffinés importés afin de satisfaire une consommation nationale de pétrole qui s’est élevée à 300.000 bj au cours du dernier trimestre de 2015, a ajouté l’OBG.
Quant au segment des énergies renouvelables, il a affiché une bonne progression l’année dernière avec notamment le projet de la centrale d’énergie solaire Noor 1, ont précisé les analystes de l’OBG.
Le complexe, connu comme la plus grande centrale solaire d’Afrique, a vu le jour dans le cadre de l’ambitieux programme marocain baptisé Plan de développement des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique, lancé en 2008.
Selon l’OBG, le Maroc mise désormais à satisfaire 52% de sa demande en électricité à partir de sources d’énergie renouvelable d’ici 2030, réduisant ainsi sa dépendance des importations d’énergie.
Par ailleurs, l’OBG estime aussi dans une analyse qui vient de paraître que l’économie marocaine devrait afficher une croissance de 3% en 2016.