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Ainsi et sur l’ensemble des 141 plages couvertes par le rapport (39 sur la Méditerranée et 102 sur l’Atlantique), 20 d’entre elles présentent des endroits non conformes à la baignade contre 14 en 2011. Il est à préciser que le nombre des stations non conformes a ainsi augmenté en passant de 19 en 2011 à 34 en 2012. Cette détérioration des eaux de baignade trouve son explication essentiellement dans les rejets des eaux usées, la forte concentration des baigneurs conjuguée à l’insuffisance des infrastructures d’hygiène. Dans ce cadre, le sable ne pourrait être ignoré. 13 plages ont fait l’objet d’analyses chimiques, mycologiques et typologiques. Il apparaîtrait ainsi que les déchets rencontrés sont essentiellement dus à la prédominance du plastique et du bois.
Pour une bonne approche, les experts ont procédé à la répartition du Maroc en trois zones, à savoir la Méditerranée, l’Atlantique Nord et l’Atlantique Sud. Un classement en trois catégories a été adopté. Les zones de bonne qualité pour la baignade reçoivent la lettre A. Pour la qualité moyenne, c’est la lettre B. Concernant les eaux momentanément polluées, c’est la lettre C. La lettre D indique les eaux de baignade de mauvaise qualité. Ainsi et dans la zone Atlantique Nord, 15 stations ont connu une amélioration contre 23 autres ayant marqué des reculs. Plus au Sud, 7 stations se sont retrouvées dans les classes B et D et 2 autres sont passées de la classe B à la classe A. Mais c’est au Nord que traînent les plus mauvais élèves avec 28 dégradations.
Tout cela fait désordre et menace sérieusement le secteur le plus prometteur pour notre économie, à savoir le tourisme. Le tour de force à réaliser consisterait à développer cette industrie tout en préservant l’environnement et notamment le littoral. Pour ce, le rapport a recommandé l’activation des législations relatives à la protection du littoral et des mesures à adopter compte tenu des spécificités.