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Les nombreux démantèlements de cellules terroristes en gestation par les services de sécurité sont là pour nous rappeler que le danger continue à nous guetter, qu’il ne faut pas baisser la garde et qu’il est important de continuer à combattre les idéologies prônant la haine, la violence et le terrorisme. Rien, en effet, ne peut justifier l’indicible. Surtout quand il s’édulcore de ces déviances abjectes. Encore faut-il essayer d’analyser les conditions sociopolitiques qui ont permis à cette idéologie de naître, en gardant à l’esprit que les facteurs sociologiques sont des phénomènes complexes, qui ne sont pas nés du jour au lendemain, mais des processus dynamiques qui s’accumulent au fil du temps. Ceci d’autant plus que dans sa version terroriste, l’extrémisme participe d’une idéologie du prosélytisme et de l’exclusion dont la propagande exploite la misère et l’ignorance d’autrui pour pousser à l’irréparable. Mais, contrairement à d’autres formes de terrorisme, celui que nous vivons aujourd’hui et qui intervient sous le couvert de la religion, prend pour cible les symboles de la modernité et du progrès, s’attaque aux institutions et édifices publics et n’exclut personne. Les terroristes ne croient ni en l’Etat, ni à la patrie. Pour eux, la mort n’est rien d’autre qu’un simple fait de propagande. C’est, tout au plus, une arme de destruction qui cause énormément de dégâts et permet d’installer un climat de peur, d’instabilité et de terreur. D’où l’absolue nécessité d’immuniser le tissu social et la vie politique contre toute forme d’extrémisme. L’école, la mosquée, l’espace associatif et partisan, bref tous les champs de l’action sociale doivent être investis par les forces du progrès et de la modernité.
Il faut dire que pour faire face aux dangers terroristes qui le guettent, le Maroc adopte, depuis les attentats du 16 mai 2003, une approche sécuritaire globale, inclusive et multidimensionnelle basée essentiellement sur la consolidation de l'arsenal juridique et la modernisation des mécanismes de sécurité, tout en restant en parfaite harmonie avec les principes de gouvernance sécuritaire faite de responsabilité et du respect des droits de l’Homme.
Cette approche sécuritaire proactive, appuyée par une législation juridique, a d’ailleurs permis le démantèlement de plusieurs cellules terroristes et la mise en échec de plusieurs opérations destructrices. «Depuis les attentats terroristes de Casablanca du 16 mai 2003, le Royaume du Maroc a mis en place une stratégie efficace, multidimensionnelle et holistique de lutte contre le terrorisme et l'extrémisme violent», a affirmé le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l'étranger, Nasser Bourita à l'ouverture des travaux de la réunion ministérielle de la Coalition mondiale contre Daech. «Plus de 210 cellules terroristes ont pu être démantelées par le Maroc depuis 2002 à la faveur de cette stratégie», s'est félicité le ministre, avant de mettre en exergue les meilleures pratiques mises en œuvre par les services de sécurité marocains, outre l'approche remarquable du Royaume dans le domaine de la déradicalisation. Il a également souligné l'engagement de longue date du Maroc envers les pays frères africains confrontés à la menace croissante du terrorisme. «L’approche marocaine en matière de lutte anti-terroriste reflète une profonde conviction quant à la capacité de l'Afrique à inverser la tendance, comme l'a souligné Sa Majesté le Roi Mohammed VI devant le 29ème Sommet de l'Union africaine en assurant que nous avons toujours été convaincus que l’Afrique peut transformer ses défis en authentique potentiel de développement et de stabilité», a-t-il soutenu.