-
Des Marocains du monde aux parcours exceptionnels honorés à Marrakech
-
Le défilé de la "Caftan Week 2025" célèbre le Sahara marocain
-
Première master class sur l'innovation technologique, l’intelligence artificielle et économique à Laâyoune
-
L'arganeraie, une mine d'or vert à l'épreuve du dérèglement climatique
Dans la capitale des phosphates, quinze individus soupçonnés d'être impliqués dans les actes de vandalisme qu'a connus Khouribga, vendredi soir, suite à un sit-in organisé par les employés de trois sociétés exerçant pour le compte de l'Office chérifien des phosphates (OCP), ont été arrêtés par la police. C’est ce qu’a annoncé une source sécuritaire à la MAP. Présentés hier devant la justice, les accusés sont poursuivis pour entrave à la circulation des trains, incitation à des actes de vandalisme, incendie d'équipements de l'OCP et violence à l'encontre des éléments des forces de l'ordre. Ils répondront également d’un autre chef d’inculpation, à savoir l’agression contre des éléments des forces de l'ordre. Les affrontements entre ces dernières et les manifestants ont d’autre part provoqué la blessure de plusieurs personnes hospitalisées à l'hôpital Hassan II de Khouribga et au centre hospitalier de l'OCP.
Par ailleurs, la capitale du Nord a connu une agression contre le préfet de police qui n’a pas échappé aux jets de pierres des manifestants, vendredi dernier. Grièvement blessé, Mohamed Ouâchi, a été hospitalisé dans une clinique privée pour blessures à la tête. Concernant les manifestations de Témara et Rabat, deux militants du Mouvement du 20 février, dont Oussama Lakhlifi, sont grièvement blessés. Les médecins envisagent une intervention chirurgicale vu la gravité de son cas. D’autres blessés légers ont quitté les différentes urgences très tôt la journée du dimanche. Des journalistes n’ont pas échappé, pour leur part, aux matraques des forces de l’ordre. Les confrères Mokhtar Ziyani d’«Al Ittihad Al Ichtiraki», Najat Bouabdallaoui du quotidien «Al Haraka», le photographe d’ «Assabah», Abdelmajid Bziouate, ainsi que le caméraman de la chaîne «Al Arabia», Rédouane Rouch, ont été malmenés par les forces de l’ordre. Un sit-in de protestation est prévu jeudi prochain devant le siège de la préfecture de police à Rabat.