
Entre les dispositions de la Constitution marocaine et les stéréotypes réducteurs à propos de la femme véhiculés sans relâche et en permanence par Abdelilah Benkirane, que ce soit sous la Coupole ou à l’occasion de ses sorties partisanes, exploitant sans vergogne les médias publics à dessein : faire passer des messages rétrogrades incitant à la violence contre la femme marocaine, il y a un contraste criard. Serait-ce suffisant pour faire comprendre à l’actuel chef du gouvernement que les Marocaines en ont ras le bol de ses discours foncièrement misogynes et bassement phallocrates et phallocentriques?
Surtout que ce sont les directions féminines des partis de l’opposition (PI, USFP, UC et PAM) assumant pleinement leur rôle, qui se sont chargées de le rappeler à l’ordre.
Ledit Benkirane est tout simplement, tout bêtement, trop occupé à vouloir porter atteinte à tous ces acquis que le mouvement féminin national a réalisés au prix d’un long parcours militant accompli par les forces vives, démocratiques, politiques et civiles pour la consolidation des droits et libertés et l’instauration des valeurs de justice et d’égalité. Benkirane et sa confrérie devraient comprendre, si ce n’est pas trop leur demander, qu’ils sont en train de vider la Loi suprême de sa substance démocratique, à moins que ce soit là leur but. Il y a cependant fort à parier qu’il ne serait pas aisé pour quelqu’un qui se fait un devoir d’user d’un langage ordurier, chaque fois qu’il s’agit de la question féminine, d’assimiler tout cela. Il n’y a de pire que de se voir farcir un responsable irresponsable.
Surtout que ce sont les directions féminines des partis de l’opposition (PI, USFP, UC et PAM) assumant pleinement leur rôle, qui se sont chargées de le rappeler à l’ordre.
Ledit Benkirane est tout simplement, tout bêtement, trop occupé à vouloir porter atteinte à tous ces acquis que le mouvement féminin national a réalisés au prix d’un long parcours militant accompli par les forces vives, démocratiques, politiques et civiles pour la consolidation des droits et libertés et l’instauration des valeurs de justice et d’égalité. Benkirane et sa confrérie devraient comprendre, si ce n’est pas trop leur demander, qu’ils sont en train de vider la Loi suprême de sa substance démocratique, à moins que ce soit là leur but. Il y a cependant fort à parier qu’il ne serait pas aisé pour quelqu’un qui se fait un devoir d’user d’un langage ordurier, chaque fois qu’il s’agit de la question féminine, d’assimiler tout cela. Il n’y a de pire que de se voir farcir un responsable irresponsable.