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En janvier, la cour d’appel de Paris avait estimé que Lamjarred devait être jugé pour viol, et donc devant une cour d’assises, après les accusations d’une jeune femme fin 2016. Elle infirmait ainsi une ordonnance rendue en avril 2019 par un juge d’instruction parisien, qui avait requalifié les faits en “agression sexuelle” et “violences aggravées”, et l’avait de fait renvoyé en correctionnelle. Mais l’artiste marocain avait formé un pourvoi en cassation, faisant valoir que l’arrêt de la cour d’appel ne respectait pas le Code de procédure pénale, n’ayant pas été signé par le président de la chambre de l’instruction.
Dans son arrêt, la Cour de cassation estime que “l’arrêt attaqué ne satisfait pas, en la forme, aux conditions essentielles de son existence légale” et renvoie le dossier devant la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Paris.
Dans sa plainte, Laura P. affirmait avoir été agressée à l’âge de 20 ans par le chanteur dans la chambre d’hôtel de ce dernier en octobre 2016, quelques jours avant son concert à Paris, sur fond d’alcool et de drogue. Incarcéré dans la foulée, Saad Lamjarred avait été libéré sous bracelet électronique en avril 2017.
Dans un second volet de la même information judiciaire, le chanteur avait été mis en examen pour viol en avril 2017, cette fois pour les faits dénoncés par une jeune Franco-Marocaine affirmant avoir été agressée et frappée par le chanteur à Casablanca (Maroc) en 2015.
La plaignante s’était ensuite mise en retrait de la procédure et le juge avait ordonné un non-lieu sur cette partie du dossier. Le chanteur a également été mis en examen en août 2018 pour viol, cette fois après la plainte d’une jeune femme au terme d’une soirée à Saint-Tropez (sud-est). Il avait ensuite été incarcéré durant deux mois et demi avant d’être libéré sous contrôle judiciaire et contraint de résider à Paris le temps de l’enquête.
Pour rappel, en 2010, le chanteur, encore inconnu, a été poursuivi par un tribunal de New York pour «agression et viol». Libéré sous caution avant d’être jugé, il en avait profité pour fuir. Jamais jugé, l’artiste est sommé par la Cour suprême de l’Etat de New York de se présenter au tribunal. S’il retourne aux Etats-Unis, il risquerait jusqu’à vingt-cinq ans de prison.
Originaire de Rabat, Saad Lamjarred a grandi dans une famille d’artistes renommés. Il a commencé à se faire connaître dans le monde arabe en 2007 en participant à l’émission libanaise “Super Star” avant de devenir une vedette en 2013 avec son titre “Mal Hbibi Malou”.