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Tsunami, fléau du 21ème siècle, le diabète est reconnu aujourd’hui, chiffres à l’appui, comme une épidémie mondiale dont les conséquences humaines, sociales et économiques sont dévastatrices. Une pathologie qui ne cesse de prendre de l’ampleur touchant ainsi toutes les tranches d’âge. Au Maroc, la situation est particulièrement préoccupante et les dernières estimations montrent une prévalence de 10%. Les spécialistes tirent la sonnette d’alarme, d’autant plus qu’en l’absence de dépistage systématique, plus de 50% sont des diabétiques qui s’ignorent. Ainsi la maladie ne sera découverte que fortuitement ou à l’occasion de complications. Selon eux, il est plus qu’urgent qu’une politique de prévention du diabète et des maladies non transmissibles à large échelle soit mise en place. Dans ce sens, le maître mot reste selon eux la prévention, à travers la sensibilisation, parce que le diabète est une maladie silencieuse. La Journée mondiale du diabète célébrée le 14 novembre de chaque année est l’occasion de le rappeler.
Au Maroc, une population de près de 1,5 million de personnes et dont 9% en milieu urbain et 4,4% en milieu rural est ainsi concernée. Comme n'a pas manqué de le rappeler Dr Rachid Miry, président de l’Organisation marocaine des associations de diabète (OMAD) contacté par Libé, les habitudes des Marocains ont beaucoup changé ces derniers temps. Avec la sédentarisation et le régime alimentaire notamment dans le milieu urbain, les chances de devenir diabétique sont plus grandes. En milieu rural, par contre les populations se livrent plus facilement aux exercices physiques de par leurs activités quotidiennes et ont tendance à manger plus sainement. Il va sans dire qu’une activité physique régulière, le maintien d’un poids normal et l’arrêt du tabac sont vivement recommandés et permettent de prévenir ou de retarder l’apparition du diabète de type 2. Une manière également d’éviter les nombreuses complications que ne manque pas de provoquer cette pathologie. En effet, avec le temps, le cœur, les vaisseaux sanguins, les yeux, les reins voire les nerfs, sont sérieusement endommagés. Des conséquences qui peuvent être évitées en modifiant tout naturellement notre mode de vie. Autre complication directement liée au diabète et non des moindres qui a été soulevée par Dr Miry, n’est autre que le pied diabétique. A ce propos, 5 à 10% des diabétiques subissent une amputation de l’orteil, du pied ou de la jambe. Seules la sensibilisation et l’éducation des personnes à risque dans le cadre d’une prise en charge organisée du diabète permettent de réduire de façon significative la fréquence et la gravité de cette redoutable complication tant au niveau du coût engendré (multiples hospitalisations et soins) qu’au niveau du nombre et de l’importance des amputations.
Au Maroc, une population de près de 1,5 million de personnes et dont 9% en milieu urbain et 4,4% en milieu rural est ainsi concernée. Comme n'a pas manqué de le rappeler Dr Rachid Miry, président de l’Organisation marocaine des associations de diabète (OMAD) contacté par Libé, les habitudes des Marocains ont beaucoup changé ces derniers temps. Avec la sédentarisation et le régime alimentaire notamment dans le milieu urbain, les chances de devenir diabétique sont plus grandes. En milieu rural, par contre les populations se livrent plus facilement aux exercices physiques de par leurs activités quotidiennes et ont tendance à manger plus sainement. Il va sans dire qu’une activité physique régulière, le maintien d’un poids normal et l’arrêt du tabac sont vivement recommandés et permettent de prévenir ou de retarder l’apparition du diabète de type 2. Une manière également d’éviter les nombreuses complications que ne manque pas de provoquer cette pathologie. En effet, avec le temps, le cœur, les vaisseaux sanguins, les yeux, les reins voire les nerfs, sont sérieusement endommagés. Des conséquences qui peuvent être évitées en modifiant tout naturellement notre mode de vie. Autre complication directement liée au diabète et non des moindres qui a été soulevée par Dr Miry, n’est autre que le pied diabétique. A ce propos, 5 à 10% des diabétiques subissent une amputation de l’orteil, du pied ou de la jambe. Seules la sensibilisation et l’éducation des personnes à risque dans le cadre d’une prise en charge organisée du diabète permettent de réduire de façon significative la fréquence et la gravité de cette redoutable complication tant au niveau du coût engendré (multiples hospitalisations et soins) qu’au niveau du nombre et de l’importance des amputations.