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Quelque 120 exposants d'une trentaine de pays ainsi que 260.000 visiteurs sont attendus à cette occasion dans la ville côtière d’El Jadida.
Ce festival, qui se déroule sur cinq jours, est notamment l'occasion de mettre en valeur le cheval barbe, connu pour sa "force, sa bravoure, son agilité et sa rapidité", affirment à l'AFP plusieurs éleveurs.
Fierté des populations amazighes (berbères) du Maroc jusqu'à la Libye, il se distingue par sa carrure, plus imposante que celle du pur-sang arabe, et sa robustesse, supérieure à celle du pur-sang anglais, ajoutent ces experts, qui louent encore les qualités de l'animal "dans tous les sports", du polo à l'équitation.
Sur les 130.000 chevaux élevés au Maroc, 112.000 appartiennent à la race barbe. Selon des études scientifiques, plus de 60% des races chevalines dans le monde ont été influencées par le cheval barbe, dont un seul élément coûte entre 200.000 et 300.000 dirhams (18.000 à 26.000 euros).
Près de 11.000 Marocains vivent de l'activité équestre, qui représente 400 millions d'euros par an, soit un demi-point de PIB.
Mardi, au premier jour du festival, plusieurs centaines de personnes ont assisté à un spectacle de l'école équestre Royale illustrant l'art du dressage ainsi que l'agilité de la race barbe, a constaté un journaliste de l'AFP.
Le Salon d'El Jadida accueille également plusieurs expositions, des ateliers destinés aux enfants, et accorde une large place à l'histoire et au patrimoine liés au cheval.
Une exposition d'armes et d'équipements des guerriers marocains est notamment ouverte au public. La tradition équestre de la Famille Royale marocaine est aussi mise en exergue.
Cet événement se distingue enfin, comme chaque année, par des spectacles de "Tbourida" ("fantasia"), illustrant le passé de guerre et la place accordée au cheval par les tribus marocaines.