​Le public tétouanais réserve un accueil des plus chaleureux au film de Chrif Tribak

Vendredi 3 Avril 2015

​Le public tétouanais réserve un accueil des plus chaleureux au film de Chrif Tribak
Le film marocain "Petits bonheurs" de Mohamed Chrif Tribak, un périple au cœur de la famille Tétouanaise des années 1950, a été accueilli, mardi dernier à Tétouan, avec une standing ovation du public du Festival international du cinéma Méditerranéen de Tétouan (FICMT).
C'est dans une salle archicomble du cinéma Avinida que ce long métrage de 86min qui célèbre la femme Tétouanaise et la musique andalouse, a été projeté, dans le cadre de la compétition officielle du long métrage du FICMT.  
Sous-titré en français, le film qui met en relief le mode de vie d'une famille Tétouanaise conservatrice en voie de modernité (éducation des filles, fréquentation des salles de cinéma), narre l'histoire d'une pauvre veuve  incapable de subvenir à ses besoins des plus élémentaires, contrainte d'accepter l'invitation d'une femme de grande famille pour s'installer chez elle dans sa grande maison avec sa fille de 17 ans. 
Dans cette grande maison de la médina de Tétouan, une amitié ambiguë nait entre Nouffissa la fille de la pauvre veuve et Fetouma, petite fille du propriétaire de la maison.
Les deux filles qui vivent sous la pression de la tradition ont deux points de vue divergents. Fetouma incarne la fille rebelle qui refuse l'idée du mariage précoce et ambitionne de poursuivre ses études alors que Nouffissa qui  vit la pauvreté aimerait bien trouver un mari pour aspirer à une ascension sociale. 
Les relations entre les deux filles vont traverser un moment de tension après que Fetouma ait découvert que Nouffissa lui cache ses fiançailles. 
Dans une déclaration à la MAP en marge de la projection du film, le réalisateur Mohamed Chrif Tribak a souligné que ce long-métrage tourné à Tétouan avec la participation des compétences de la ville, célèbre la ville et ses habitants. Le film en dialecte local raconte l'histoire de personnages, en l'occurrence des femmes vivant dans une grande maison traditionnelle, qui font de la musique andalouse un outil et un moyen d'expression à même de changer la réalité hostile à l'émancipation de la gent féminine, a-t-il ajouté. 


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