Du Melhoun à l’honneur à Ifrane. Plusieurs associations s’étaient donné récemment rendez-vous au Val d’Ifrane pour fêter le Printemps de Nzaha du Melhoun. Une manifestation qui entend revivifier des traditions ancestrales. Le public local, tout comme les visiteurs de cette belle cité, ont bien été gratifiés de bons moments artistiques. La poésie et la musique : une combinaison que le Melhoun réussit à merveille.
L’Association Moulay Abdelaziz Abdellaoui pour le Malhoun de Meknès a ainsi réalisé ce souhait de consacrer un grand événement à cet art authentique et séculaire. Et ce n’est pas seulement les traditionnelles villes d’Erfoud, Fès, Marrakech et Rabat qui vont accueillir des spectacles de cette poésie populaire, mais aussi la jolie capitale du Moyen Atlas.
Initiée en collaboration avec les associations respectives de Banate Aissawa et l’art du Malhoun, Benaissa Darraz pour le Malhoun et le patrimoine et celle d’El Kasbah de Hadrach pour le Malhoun et la culture populaire de Meknès, cette manifestation a permis, deux jours durant, aux passionnés de cet art d’apprécier les kasidas populaires, interprétées au bord d’Oued Tizguite.
L’on a ainsi pu prendre connaissance de cette société marocaine profonde décrite dans un style populaire, artistique et parfois humoristique. L’assistance a pu (re)découvrir les styles et la diversité du Melhoun.
«Notre objectif est la préservation du patrimoine du Malhoun et la découverte des voix pour la promotion de cet art ancestral», souligne Mohamed Abdellaoui, fils du grand poète et cheikh du Malhoun, Moulay Abdelaziz El Abdellaoui.
Nzaha du Melhoun (pique-nique) a été suivie par un large public en visite au Val d’Ifrane en cette fin de printemps. La manifestation a coïncidé avec l’organisation par la ville du premier séminaire national de l’éducation à l’environnement (5-6 juin) et du Festival Tourtite et son trail Tourtite 2014 ainsi que d’autres événements culturels.
Festival de théâtre de Hay Mohammadi
