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En étudiant les insectes, ils ont alors compris que ces bâtisseurs avaient en fait ramené en surface les précieuses particules, indiquant ainsi la présence, au-dessous de ces monticules, de dépôts plus importants. “Nous utilisons des insectes pour aider à trouver de nouveaux gisements aurifères et d’autres minéraux. Ces ressources sont de plus en plus difficiles à trouver, car une grande partie du paysage australien est couverte par une couche de matière érodée qui masque ce qu’il y a plus profondément sous terre”, a expliqué le Dr Aaron Stewart, entomologiste au CSIRO.
“Notre récente recherche a montré que les petites fourmilières et termitières, qui peuvent ne pas [affleurer de] beaucoup à la surface, sont tout aussi valables dans la recherche de l’or que les grands monticules africains de plusieurs mètres de hauteur”, a t-il ajouté.
Des insectes qui ont aussi du métal dans leur corps
Selon ce spécialiste et ses collègues, les insectes pourraient donc représenter une nouvelle manière plus rentable et plus protectrice de l’environnement, de rechercher de nouveaux dépôts minéraux, évitant ainsi d’avoir recours à la méthode traditionnelle coûteuse et qui passe parfois par des forages inexacts. Mais ce n’est pas tout ce qu’ont découvert les scientifiques au cours de leur étude publiée notamment sur PLoS ONE. “Nous avons [également] constaté que les métaux s’accumulent dans les systèmes excréteurs des termites”, a précisé le Dr Stewart.
“Bien que les insectes ne puissent pas concentrer les métaux dans leur corps, ils débarrassent activement celui-ci des métaux excédentaires. Ce processus se manifeste par de petites pierres, un peu comme des calculs rénaux chez l’Homme. Cette constatation est importante parce que ces excrétions sont une force motrice dans la redistribution des métaux près de la surface”, a-t-il encore expliqué.