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Mais il ne s’arrête pas là. Son taux de sucre dans le sang est le double de celui des autres ruminants et il peut consommer huit fois plus de sel sans souffrir de diabète ou d’hypertension.
De fait, les généticiens ont découvert dans son ADN - prélevé sur un mâle sauvage de huit ans et un congénère domestique de six ans - un grand nombre de gènes impliqués dans les mécanismes du diabète de type 2 et de l’insuline. Ils ont également trouvé chez le chameau 11 copies du gène CYP2J, lié à la tension artérielle et à une alimentation très salée, alors que les autres ruminants ne comptent que quatre copies de ce gène, présent en un unique exemplaire chez le cheval ou l’être humain. Les chercheurs, qui publient ce génome dans la revue britannique Nature Communications, ont également identifié chez le chameau une série de gènes qui pourraient expliquer la présence d’anticorps particulièrement efficaces.
Il s’agit d’une forme spécifique d’immunoglobines, plus petite et plus stable, que les camélidés (chameaux, dromadaires, alpagas, etc.) sont les seuls mammifères à posséder et qui pourraient avoir d’importantes applications médicales.