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Deux films marocains projetés au Festival du film de LisbonneMercredi 11 Juin 2014
Les films marocains ‘’Sur la planche’’ de la réalisatrice Leila Kilani et ‘’Quand ils dorment’’ de Maryam Touzani ont été projetés dimanche soir à Lisbonne en clôture de la 1ère édition du Festival ‘Regards sur la Méditerranée : Cinéma au féminin’’. Les deux films ont été projetés au cinéma Sao Jorge en présence d’un public de divers horizons, d’intellectuels, d’universitaires et de cinéphiles. ‘’Sur la planche’’, premier long métrage de fiction réalisé par Leila Kilani, relate le combat pour survivre d’un quatuor de jeunes femmes de 20 ans, ouvrières dans une usine à Tanger. Badia, Imane, Nawal et Asma travaillent pour survivre le jour et vivre la nuit en se lançant dans une série de combines et de mauvais coups en quête d’ascension sociale illicite. La course folle du quatuor dans une ambiance où s’entremêlent conflits et espoirs va se trouver gangrenée par un double jeu. Ce film, dont les rôles principaux sont campés par les actrices marocaines Sofia Issami, Mouna Bahmad, Nouzha Akeln et Sara Betioui, est inspiré d’un fait divers datant de 2005 Native de Casablanca en 1970, Leïla Kilani a suivi des études supérieures en économie à Paris. Journaliste indépendante depuis 1997, elle s’est orientée vers le documentaire en 2000 avec des films très remarqués (Tanger le rêve des Brûleurs, Nos lieux interdits) avant de réaliser ‘Sur la planche’’, son premier long métrage de fiction qui a été récompensé par plusieurs prix. Le cinéma marocain a été également présent à ce festival par le court métrage ‘Quand ils dorment’’ de Maryam Touzani, qui livre un bel hommage à l’amour du père. Amina, jeune veuve et mère de trois enfants, prend soin de sa petite famille, avec l’aide précieuse de son père jusqu’au jour où tout bascule. Le père d’Amina, vieil homme, encore vigoureux et dynamique, a une relation très spéciale avec sa petite fille, Sara. Lorsqu’il meurt subitement, son corps passe la nuit dans la maison en attente de sépulture le lendemain. Indépendamment de ce qu’on lui impose, Sara, déterminée à passer un dernier moment avec son grand-père, attend patiemment que tout le monde s‘endorme. Sensible et espiègle, la petite de huit ans ne laissera rien s’interposer entre elle et son grand-père.
MAP
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