Les participants à une journée d’étude sur les greniers collectifs dits Igoudars, organisée mercredi au siège de la province Chtouka Aït Baha à Biougra, ont plaidé pour l’intensification des efforts de l’ensemble des acteurs et institutions concernés pour obtenir l’inscription de ces monuments sur la liste du patrimoine national et mondial.
Les participants à cette rencontre, centrée sur la sauvegarde, la réhabilitation et la valorisation des Igoudars, ont penché, une journée durant, sur les divers aspects liés à la mise en œuvre d’un plan d’action commun regroupant des partenaires institutionnels, des acteurs associatifs, des chercheurs universitaires, des représentants des instances élues et des professionnels du tourisme.
Le secrétaire général du ministère de la Culture Mohamed Lotfi Mrini a relevé, à cette occasion, que ce plan d’action constitue une initiative singulière en raison du nombre et de la qualité des partenaires impliqués dans ce projet qui, du reste, porte sur une large étendue à la fois spatiale et culturelle que couvrent les Igoudars.
Faisant état de la détermination de son département à “rompre avec les discours nostalgiques invoquant les mérites de ces trésors avec le lot de tristesse et d’amertume face à leur devenir et aux menaces qui les guettent”, il a souligné que ce legs a besoin aujourd’hui, bien plus que de réhabilitation et de sauvegarde, d’initiatives innovantes capables de lui assurer la pérennité et des missions fonctionnelles alternatives pouvant l’inscrire dans la dynamique du développement durable, notamment à travers le tourisme rural.
Festival de théâtre de Hay Mohammadi