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Le Festival international du film de Marrakech a accueilli, mardi soir, en première mondiale "Sophia", le nouveau long métrage de Dhafer L’Abidine, confirmant la place de l'acteur et réalisateur tunisien parmi les voix émergentes du cinéma arabe.
Projeté en présence de l’équipe du film, "Sophia" a immédiatement capté l’attention du public par son mélange rare de profondeur émotionnelle, de tension narrative et de finesse esthétique.
Le film (117 minutes) raconte l'histoire d'Emily, qui défie l'autorité de son père, et quitte Londres pour Tunis avec l'espoir de permettre à sa fille Sophia de renouer avec Hicham, le mari dont elle est séparée.
Mais ce qui devait être une rencontre fragile se transforme en cauchemar lorsque Sophia disparaît. Mensonges, secrets et trahisons viennent alors fissurer les fondations de cette famille brisée. Plongée dans une course effrénée contre le temps, Emily voit son univers s’effondrer tandis qu’elle lutte désespérément pour retrouver sa fille.
Dhafer L'Abidine, qui poursuit une carrière derrière la caméra marquée par la quête de récits humains universels, choisit ici d’explorer l’histoire d’une famille déchirée par l’exil. Le film suit un père tunisien expulsé du Royaume-Uni, séparé brutalement de sa compagne anglaise et de leur fille, Sophia. Cette déchirure initiale donne le ton : "Sophia" n’est pas seulement un drame familial, mais l’autopsie d’un lien brisé trop tôt, rongé par les frontières et les lois.
Cinq ans après cette séparation forcée, la mère décide de se rendre en Tunisie avec la petite Sophia, dans l’espoir de recoller les fragments d’une histoire interrompue. Le voyage, empreint d’espoir et d’incertitude, se transforme en un moment charnière où les identités se cherchent, se confrontent et tentent de s’harmoniser malgré les cicatrices laissées par l’exil.
Mais alors que la réconciliation semble possible, un événement tragique bouleverse soudain le récit : la disparition mystérieuse de Sophia. Ce basculement plonge le film dans un thriller haletant, où la quête de vérité se mêle à une urgence viscérale. Le père, déjà fragilisé par son passé et par le regard de ceux qui l’entourent, devient rapidement le suspect idéal, accentuant la tension dramatique.
Accusé à tort, il entame une course contre la montre pour retrouver sa fille et prouver son innocence. Cette double quête — humaine et judiciaire — devient le cœur battant du film. A travers "Sophia", le réalisateur signe un thriller profondément ancré dans l’humain. Le film interroge la complexité des identités hybrides, les blessures de l’exil, et les frontières invisibles qui traversent les familles contemporaines. Dhafer y oppose la dureté du monde à la douceur fragile du lien parental, rappelant que la famille est parfois le plus grand territoire à reconquérir.
Intervenant avant la projection du film, l'acteur tunisien n'a pas manqué de souligner sa grande fierté de cette première projection mondiale au grand Festival international du film de Marrakech, affirmant que son amour pour le Maroc a débuté en 2012 lorsqu'il avait tourné une scène de la série "Hunted" à Tanger. En 2021, Dhafer L’Abidine réalise en 2021 son premier long métrage, "Ghodwa", qu’il a coécrit, réalisé, interprété et produit à travers sa société Double A Productions.
"Ghodwa" a été présélectionné pour les Golden Globes et a remporté le prix FIPRESCI au Festival international du film du Caire. Son deuxième long métrage, "To My Son" , qu’il a également coécrit, réalisé et produit, a remporté le prix du meilleur film ainsi qu’une mention spéciale pour l’écriture au Hollywood Arab Film Festival (HAFF).
Dhafer a également écrit et réalisé son dernier long métrage, "Sophia", dans lequel il partage l’affiche avec Jessica Brown Findlay, Jonathan Hyde et Kaïs Setti. En tant qu’acteur, il a mené une carrière couronnée de succès, aussi bien dans le monde arabe qu’à l’international.
Projeté en présence de l’équipe du film, "Sophia" a immédiatement capté l’attention du public par son mélange rare de profondeur émotionnelle, de tension narrative et de finesse esthétique.
Le film (117 minutes) raconte l'histoire d'Emily, qui défie l'autorité de son père, et quitte Londres pour Tunis avec l'espoir de permettre à sa fille Sophia de renouer avec Hicham, le mari dont elle est séparée.
Mais ce qui devait être une rencontre fragile se transforme en cauchemar lorsque Sophia disparaît. Mensonges, secrets et trahisons viennent alors fissurer les fondations de cette famille brisée. Plongée dans une course effrénée contre le temps, Emily voit son univers s’effondrer tandis qu’elle lutte désespérément pour retrouver sa fille.
Dhafer L'Abidine, qui poursuit une carrière derrière la caméra marquée par la quête de récits humains universels, choisit ici d’explorer l’histoire d’une famille déchirée par l’exil. Le film suit un père tunisien expulsé du Royaume-Uni, séparé brutalement de sa compagne anglaise et de leur fille, Sophia. Cette déchirure initiale donne le ton : "Sophia" n’est pas seulement un drame familial, mais l’autopsie d’un lien brisé trop tôt, rongé par les frontières et les lois.
Cinq ans après cette séparation forcée, la mère décide de se rendre en Tunisie avec la petite Sophia, dans l’espoir de recoller les fragments d’une histoire interrompue. Le voyage, empreint d’espoir et d’incertitude, se transforme en un moment charnière où les identités se cherchent, se confrontent et tentent de s’harmoniser malgré les cicatrices laissées par l’exil.
Mais alors que la réconciliation semble possible, un événement tragique bouleverse soudain le récit : la disparition mystérieuse de Sophia. Ce basculement plonge le film dans un thriller haletant, où la quête de vérité se mêle à une urgence viscérale. Le père, déjà fragilisé par son passé et par le regard de ceux qui l’entourent, devient rapidement le suspect idéal, accentuant la tension dramatique.
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"Ghodwa" a été présélectionné pour les Golden Globes et a remporté le prix FIPRESCI au Festival international du film du Caire. Son deuxième long métrage, "To My Son" , qu’il a également coécrit, réalisé et produit, a remporté le prix du meilleur film ainsi qu’une mention spéciale pour l’écriture au Hollywood Arab Film Festival (HAFF).
Dhafer a également écrit et réalisé son dernier long métrage, "Sophia", dans lequel il partage l’affiche avec Jessica Brown Findlay, Jonathan Hyde et Kaïs Setti. En tant qu’acteur, il a mené une carrière couronnée de succès, aussi bien dans le monde arabe qu’à l’international.









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