Le long métrage "Promis le ciel", de la réalisatrice tunisienne Erige Sehiri, a été projeté, samedi, dans le cadre de la compétition officielle de la 22e édition du FIFM, organisée jusqu'au 06 décembre sous le Haut patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI.
Soutenu par les Ateliers de l'Atlas du Festival, ce film (93 minutes) raconte l’histoire de Marie, pasteure ivoirienne et ancienne journaliste vivant à Tunis, qui accueille Naney, une jeune mère en quête d’un avenir meilleur, et de Jolie, une étudiante déterminée portant les espoirs de sa famille restée au pays.
Lorsque les trois femmes recueillent Kenza (4 ans), rescapée d’un naufrage, leur refuge se transforme en une famille recomposée à la fois tendre et inquiète, dans un climat social de plus en plus préoccupant.
Dans une déclaration à la MAP, Erige Sehiri, a expliqué que le film, présenté au Festival de Cannes en ouverture de la section "Un Certain Regard", en mai dernier, mobilise des outils de réalisation mêlant fiction et esprit documentaire.
Cette approche, selon la réalisatrice, permet de confronter le spectateur au réel tout en gardant une distance critique, à travers une maîtrise rigoureuse consistant à puiser dans chaque genre ce qui sert l’intention créative, sans jamais altérer leurs structures ni leurs frontières artistiques.
Evoquant le Festival international du film de Marrakech, elle a souligné que cet événement cinématographique revêt une importance majeure pour la région et bien au-delà, dans la mesure où il met en lumière les premiers et deuxièmes films, présentés en première mondiale ou dans la région MENA, révélant de cinéastes émergents et audacieux, tout en leur assurant suivi et accompagnement, à l'instar de "Promis le ciel", grâce aux Ateliers de l'Atlas.
Coécrit par Erige Sehiri, Anna Ciennik et Malika Cécile Louati, et interprété par Aïssa Maïga, Laetitia Ky, Debora Lobe Nanay et Mohamed Grayaa, le film, fruit de deux années de travail, a bénéficié du soutien des Ateliers de l'Atlas du Festival International du Film de Marrakech.
Erige Sehiri est une réalisatrice et productrice franco-tunisienne. Elle débute sa carrière cinématographique avec "La Voie normale", avant d'écrire, réaliser et produire, en 2022, son premier long métrage de fiction, "Sous les figues", un portrait sensible de la jeunesse rurale. Le film est présenté à la Quinzaine des Cinéastes à Cannes et représente la Tunisie aux Oscars.
Lors de cette 22e édition estival international du film de Marrakech, treize longs métrages sont en lice pour décrocher "l’Étoile d’Or" dans le cadre de la compétition officielle. Il s'agit de "Behind the Palm Trees" de Meryem Benm’Barek (France – Maroc – Belgique – Royaume‑Uni), "First Light" de James J. Robinson (Australie-Philippines), "Before the Bright Day", de Shih‑Han Tsao (Taïwan), "My Father’s Shadow", de Akinola Davies Jr. (Nigéria-Royaume‑Uni), "Laundry" de Zamo Mkhwanazi (Afrique du Sud-Suisse), "Amoeba" de Siyou Tan (Singapour-Pays‑Bas-France-Espagne-Corée).
Concourent également à cette compétition "Ish" de Imran Perretta (Royaume‑Uni), "Broken Voices" de Ondřej Provazník (République tchèque-Slovaquie), "Forastera" de Lucía Aleñar Iglesias (Espagne-Suède-Italie), "Promised Sky" de Erige Sehiri (Tunisie-France-Qatar), "Straight Circle" de Oscar Hudson (Royaume‑Uni), "Memory" de Vladlena Sandu (France-Pays‑Bas), "My Father and Qaddafi" de Jihan K (Libye-Etats‑Unis), et "Aisha Can’t Fly Away" de Morad Mostafa (Egypte-France-Allemagne-Tunisie-Arabie Saoudite-Qatar-Soudan).
Soutenu par les Ateliers de l'Atlas du Festival, ce film (93 minutes) raconte l’histoire de Marie, pasteure ivoirienne et ancienne journaliste vivant à Tunis, qui accueille Naney, une jeune mère en quête d’un avenir meilleur, et de Jolie, une étudiante déterminée portant les espoirs de sa famille restée au pays.
Lorsque les trois femmes recueillent Kenza (4 ans), rescapée d’un naufrage, leur refuge se transforme en une famille recomposée à la fois tendre et inquiète, dans un climat social de plus en plus préoccupant.
Dans une déclaration à la MAP, Erige Sehiri, a expliqué que le film, présenté au Festival de Cannes en ouverture de la section "Un Certain Regard", en mai dernier, mobilise des outils de réalisation mêlant fiction et esprit documentaire.
Cette approche, selon la réalisatrice, permet de confronter le spectateur au réel tout en gardant une distance critique, à travers une maîtrise rigoureuse consistant à puiser dans chaque genre ce qui sert l’intention créative, sans jamais altérer leurs structures ni leurs frontières artistiques.
Evoquant le Festival international du film de Marrakech, elle a souligné que cet événement cinématographique revêt une importance majeure pour la région et bien au-delà, dans la mesure où il met en lumière les premiers et deuxièmes films, présentés en première mondiale ou dans la région MENA, révélant de cinéastes émergents et audacieux, tout en leur assurant suivi et accompagnement, à l'instar de "Promis le ciel", grâce aux Ateliers de l'Atlas.
Coécrit par Erige Sehiri, Anna Ciennik et Malika Cécile Louati, et interprété par Aïssa Maïga, Laetitia Ky, Debora Lobe Nanay et Mohamed Grayaa, le film, fruit de deux années de travail, a bénéficié du soutien des Ateliers de l'Atlas du Festival International du Film de Marrakech.
Erige Sehiri est une réalisatrice et productrice franco-tunisienne. Elle débute sa carrière cinématographique avec "La Voie normale", avant d'écrire, réaliser et produire, en 2022, son premier long métrage de fiction, "Sous les figues", un portrait sensible de la jeunesse rurale. Le film est présenté à la Quinzaine des Cinéastes à Cannes et représente la Tunisie aux Oscars.
Lors de cette 22e édition estival international du film de Marrakech, treize longs métrages sont en lice pour décrocher "l’Étoile d’Or" dans le cadre de la compétition officielle. Il s'agit de "Behind the Palm Trees" de Meryem Benm’Barek (France – Maroc – Belgique – Royaume‑Uni), "First Light" de James J. Robinson (Australie-Philippines), "Before the Bright Day", de Shih‑Han Tsao (Taïwan), "My Father’s Shadow", de Akinola Davies Jr. (Nigéria-Royaume‑Uni), "Laundry" de Zamo Mkhwanazi (Afrique du Sud-Suisse), "Amoeba" de Siyou Tan (Singapour-Pays‑Bas-France-Espagne-Corée).
Concourent également à cette compétition "Ish" de Imran Perretta (Royaume‑Uni), "Broken Voices" de Ondřej Provazník (République tchèque-Slovaquie), "Forastera" de Lucía Aleñar Iglesias (Espagne-Suède-Italie), "Promised Sky" de Erige Sehiri (Tunisie-France-Qatar), "Straight Circle" de Oscar Hudson (Royaume‑Uni), "Memory" de Vladlena Sandu (France-Pays‑Bas), "My Father and Qaddafi" de Jihan K (Libye-Etats‑Unis), et "Aisha Can’t Fly Away" de Morad Mostafa (Egypte-France-Allemagne-Tunisie-Arabie Saoudite-Qatar-Soudan).










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