Acteur incontournable du cinéma français et international, Tahar Rahim a indiqué que le fait d’entrer dans un personnage est plus difficile que d’en sortir, ajoutant que l’incarnation d’un rôle exige une attention particulière à l’empathie et au ressenti sur le plateau, tout en respectant son intégrité artistique.
Invité mercredi du programme "Conversations" dans le cadre de la 22e édition du FIFM, l’acteur franco-algérien a indiqué considérer le cinéma comme un métier porté par la passion, tout en soulignant que les limites à ne pas franchir dans un rôle sont imposées par l’œuvre elle-même.
L'acteur, qui se dit particulièrement attaché à son enfance, a assuré que cette période d’insouciance continue d’alimenter sa sensibilité.
Il a également rappelé que son adolescence, marquée par l’ennui d’une petite ville, à savoir Belfort, l’a conduit naturellement vers les salles obscures, notant que les films constituaient pour lui de véritables rendez-vous, à une époque où l’accès aux œuvres n’était pas immédiat, contrairement à aujourd’hui où tout peut être visionné en un clic.
Evoquant ses débuts, il a expliqué que pour réussir dans le cinéma, il faut s’autoriser à rêver et à se donner les moyens, expliquant qu’il lui avait fallu partir à Paris pour travailler tout en suivant des cours de théâtre, une expérience qui a marqué les premières étapes de sa carrière et forgé sa méthode d’approche des rôles.
À propos de son rôle dans Désigné coupable (The Mauritanian), où il interprète Mohamedou Ould Slahi, Tahar Rahim a relevé la responsabilité particulière d’incarner un personnage réel, précisant que "c’est la première fois que j’ai pleuré en lisant un scénario".
Interrogé sur le film Monsieur Aznavour (2024), où il incarne Charles Aznavour, Rahim a confié la difficulté de trouver un juste équilibre entre imitation et incarnation. "Incarner le rôle d’une icône internationale comme Aznavour est un exercice d’équilibre très compliqué", a-t-il ajouté.
"La carrière se construit en grande partie sur des refus de rôles", a-t-il expliqué, notant qu’il avait fallu se battre pour obtenir certaines opportunités et pouvoir collaborer avec des réalisateurs de renom sur des projets ambitieux.
L’acteur a précisé qu’il préférait rarement revoir ses films, redoutant de se focaliser sur ce qu’il aurait pu mieux faire ou sur les erreurs éventuelles. Cette distance lui permet, selon lui, d’aborder chaque nouveau rôle sans être influencé par ses interprétations passées.
Né le 4 juillet 1981 à Belfort, Tahar Rahim a grandi au sein d'une famille algérienne originaire d'Oran.
Après des études de cinéma à Montpellier, Tahar Rahim commence sa carrière de comédien en 2005 en s'illustrant dans Tahar l'étudiant, un docu-fiction signé Cyril Mennegun et qui s'inspire de son propre quotidien.
Inscrit au Laboratoire de l'acteur, il se produit également sur les planches en 2007 dans la pièce Libres sont les papillons de Leonard Gersh.
En 2010, il reçoit le César du meilleur acteur pour le film Un prophète. Sa carrière prend par la suite une dimension internationale quand il a joué notamment le rôle du tueur en série Charles Sobhraj dans la mini-série Le Serpent (2021) et celui de Mohamedou Ould Slahi, un détenu au camp de Guantánamo dans Désigné coupable (2021).
Son rôle de Charles Aznavour dans le film Monsieur Aznavour, a dépassé les deux millions de spectateurs au cinéma en 2024 et lui permet d'obtenir une nouvelle nomination pour le César du meilleur acteur en 2025.
Invité mercredi du programme "Conversations" dans le cadre de la 22e édition du FIFM, l’acteur franco-algérien a indiqué considérer le cinéma comme un métier porté par la passion, tout en soulignant que les limites à ne pas franchir dans un rôle sont imposées par l’œuvre elle-même.
L'acteur, qui se dit particulièrement attaché à son enfance, a assuré que cette période d’insouciance continue d’alimenter sa sensibilité.
Il a également rappelé que son adolescence, marquée par l’ennui d’une petite ville, à savoir Belfort, l’a conduit naturellement vers les salles obscures, notant que les films constituaient pour lui de véritables rendez-vous, à une époque où l’accès aux œuvres n’était pas immédiat, contrairement à aujourd’hui où tout peut être visionné en un clic.
Evoquant ses débuts, il a expliqué que pour réussir dans le cinéma, il faut s’autoriser à rêver et à se donner les moyens, expliquant qu’il lui avait fallu partir à Paris pour travailler tout en suivant des cours de théâtre, une expérience qui a marqué les premières étapes de sa carrière et forgé sa méthode d’approche des rôles.
À propos de son rôle dans Désigné coupable (The Mauritanian), où il interprète Mohamedou Ould Slahi, Tahar Rahim a relevé la responsabilité particulière d’incarner un personnage réel, précisant que "c’est la première fois que j’ai pleuré en lisant un scénario".
Interrogé sur le film Monsieur Aznavour (2024), où il incarne Charles Aznavour, Rahim a confié la difficulté de trouver un juste équilibre entre imitation et incarnation. "Incarner le rôle d’une icône internationale comme Aznavour est un exercice d’équilibre très compliqué", a-t-il ajouté.
"La carrière se construit en grande partie sur des refus de rôles", a-t-il expliqué, notant qu’il avait fallu se battre pour obtenir certaines opportunités et pouvoir collaborer avec des réalisateurs de renom sur des projets ambitieux.
L’acteur a précisé qu’il préférait rarement revoir ses films, redoutant de se focaliser sur ce qu’il aurait pu mieux faire ou sur les erreurs éventuelles. Cette distance lui permet, selon lui, d’aborder chaque nouveau rôle sans être influencé par ses interprétations passées.
Né le 4 juillet 1981 à Belfort, Tahar Rahim a grandi au sein d'une famille algérienne originaire d'Oran.
Après des études de cinéma à Montpellier, Tahar Rahim commence sa carrière de comédien en 2005 en s'illustrant dans Tahar l'étudiant, un docu-fiction signé Cyril Mennegun et qui s'inspire de son propre quotidien.
Inscrit au Laboratoire de l'acteur, il se produit également sur les planches en 2007 dans la pièce Libres sont les papillons de Leonard Gersh.
En 2010, il reçoit le César du meilleur acteur pour le film Un prophète. Sa carrière prend par la suite une dimension internationale quand il a joué notamment le rôle du tueur en série Charles Sobhraj dans la mini-série Le Serpent (2021) et celui de Mohamedou Ould Slahi, un détenu au camp de Guantánamo dans Désigné coupable (2021).
Son rôle de Charles Aznavour dans le film Monsieur Aznavour, a dépassé les deux millions de spectateurs au cinéma en 2024 et lui permet d'obtenir une nouvelle nomination pour le César du meilleur acteur en 2025.









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