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Il faut dire que «les dernières perturbations météorologiques survenues en France et en Russie ont semé un vent de panique auprès des négociants», comme l’a relevé notre confrère Leseco.ma rapportant une inquiétude qui s’étend aux négociants marocains en céréales.
Ainsi que l’écrit le site Reussir.fr, qui s’est intéressé aux dernières variations des cotations du blé et du maïs, la sécheresse en Russie fait encore monter les prix du blé au point que « les prix du blé tendre, de l’orge fourragère et du maïs ont progressé sur le marché français entre les 6 et 13 mai ».
Rappelons que la France et la Russie comptent parmi les pays fournisseurs du Maroc en ce qui concerne notamment les importations de blé. C’est dire que toutes les perturbations de la production des céréales touchant ces pays affecteront forcément le marché national sinon susciteront de nombreuses craintes.
Une chose est certaine, c’est que la conséquence de ces évolutions dues principalement aux aléas climatiques s’est déjà traduite au Maroc puisque le prix du quintal de blé importé a connu une augmentation de l’ordre de 20 à 30 dh, selon le président de la Fédération nationale des négociants en céréales et légumineuses (FNCL), Omar Yacoubi.
Cité par le quotidien L’Economiste, ce dernier rappelle que « la tendance du marché est dictée par la météo » Ainsi, «toute information climatique sur les marchés céréaliers affecte les cours». En conséquence : « Les conditions météorologiques en Russie impacteront la production céréalière», a-t-il expliqué.
Soulignons que pour répondre au besoin national et constituer le stock stratégique, notre confère Médias24 avait annoncé, en mars dernier, que «le Maroc se prépare à des importations massives de blé».
Quand bien même les chutes de températures en Russie et les pluies excessives en France continuent de menacer les potentiels de production, le site Terre-net.fr reste confiant arguant que « les prévisions annoncent toutefois des améliorations en Russie ». En effet, poursuit-il, «le sud commence à recevoir des apports pluvieux tardifs mais bénéfiques».
En attendant des signaux plus rassurants, Omar Yacoubi affirme qu’il n’y a pour autant pas de risque de pénurie, « il y a aura toujours assez de blé », confie-t-il à l’Economiste. Et d’assurer que la hausse du prix du blé tendre « sera temporaire, le temps que le système de restitution à l’importation soit mis en place ».
Il est important de noter que la filière céréalière présente de forts enjeux socioéconomiques avec un poids très important sur le secteur agricole au Maroc.
En effet, selon le ministère de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts, elle totalise, à elle seule, près de 71% de la surface agricole utile (SAU) totale et génère 20% du chiffre d’affaires agricole global avec des fluctuations selon les campagnes.
Par ailleurs, cette filière « contribue à l’emploi à hauteur de 19% et contribue à la consommation humaine et à l’alimentation animale, engendrant des interdépendances très marquées avec le secteur de l'élevage», conclut-il.
Alain Bouithy
Stabilisation des prix mondiaux du blé à l’exportation en avril dernier
Les données recueillies par l’agence onusienne montrent que les prix mondiaux du blé à l’exportation se sont stabilisés au cours du mois d’avril dernier, « car la forte concurrence entre les principaux exportateurs a compensé les inquiétudes au sujet des conditions de culture défavorables dans certaines régions de l’Union européenne, de la Fédération de Russie et des Etats-Unis d’Amérique», a-t-elle indiqué.
D’après la FAO, les prix du maïs à l’exportation ont augmenté, sous l’effet d’une forte demande, dans un contexte de difficultés logistiques croissantes dues aux dégâts causés aux infrastructures en Ukraine, et d’inquiétudes au sujet des perspectives de production au Brésil avant la récolte principale.
Quant à l’indice FAO des prix de tous les types de riz, les données suggèrent qu’il a cédé 1,8%, principalement en raison d’un fléchissement des cours de l’Indica dû à la pression de la récolte.
Alain B.