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Les femmes qui ne font pas leur premier examen de dépistage du cancer du sein ont un risque bien plus élevé de mourir de cette maladie 25 ans plus tard que celles qui le font, selon une étude qui appelle les pouvoirs publics à agir en faveur d'une meilleure adhésion au dépistage.
Parue jeudi dans la revue British Medical Journal, cette étude internationale (Chine et Suède) a analysé les vastes données du programme suédois de dépistage par mammographie portant sur près d'un demi-million de femmes invitées à se faire dépister de 1991 à 2020, à l'âge de 50 ans ou, à partir de 2005, de 40 ans.
Près d'un tiers d'entre elles (32,1%) n'ont pas fait cette première mammographie. Or ces femmes-là ont été, par la suite, à la fois moins susceptibles de se présenter aux dépistages suivants, et plus susceptibles de se voir diagnostiquer un cancer du sein à un stade avancé.
Et alors que l'incidence du cancer du sein sur une période de 25 ans était similaire (7,8% chez celles ayant fait ce premier examen contre 7,6% chez celles ne l'ayant pas effectué), l'étude a aussi montré une mortalité par cancer du sein significativement plus élevée chez les secondes.
La mortalité cumulée grimpait ainsi, 25 ans plus tard, à 9,9 pour 1.000 chez les femmes atteintes d'un cancer n'ayant pas fait cette première mammographie, contre sept pour 1.000 chez celles l'ayant réalisée. C'est la conséquence "probable (d')un retard de détection", soit un risque à long terme 40% plus élevé, calculent les auteurs.
Si, dans le passé, nombre d'études ont montré que "le dépistage par mammographie reste l'outil le plus efficace pour la détection précoce du cancer du sein", ce travail s'est intéressé aux "implications à long terme des comportements de dépistage précoce", résument-ils.
Le comportement des femmes face à leur premier dépistage pourrait, selon eux, aider à prédire tant le "diagnostic à un stade avancé" que le "risque de mortalité" par cancer du sein.
Cette étude observationnelle ne peut, par nature, démontrer de lien de causalité, d'autres facteurs non mesurés ayant pu jouer, admettent ses auteurs.
Mais elle montre sans équivoque que le premier examen de dépistage du cancer du sein est un "investissement à long terme dans la survie" de nombreuses femmes, estiment des chercheurs américains, dans un commentaire indépendant publié dans la même édition du BMJ.
"Informer, soutenir et encourager les femmes à participer à leur premier dépistage" doit être l'objectif du système de santé, disent-ils.
Parue jeudi dans la revue British Medical Journal, cette étude internationale (Chine et Suède) a analysé les vastes données du programme suédois de dépistage par mammographie portant sur près d'un demi-million de femmes invitées à se faire dépister de 1991 à 2020, à l'âge de 50 ans ou, à partir de 2005, de 40 ans.
Près d'un tiers d'entre elles (32,1%) n'ont pas fait cette première mammographie. Or ces femmes-là ont été, par la suite, à la fois moins susceptibles de se présenter aux dépistages suivants, et plus susceptibles de se voir diagnostiquer un cancer du sein à un stade avancé.
Et alors que l'incidence du cancer du sein sur une période de 25 ans était similaire (7,8% chez celles ayant fait ce premier examen contre 7,6% chez celles ne l'ayant pas effectué), l'étude a aussi montré une mortalité par cancer du sein significativement plus élevée chez les secondes.
La mortalité cumulée grimpait ainsi, 25 ans plus tard, à 9,9 pour 1.000 chez les femmes atteintes d'un cancer n'ayant pas fait cette première mammographie, contre sept pour 1.000 chez celles l'ayant réalisée. C'est la conséquence "probable (d')un retard de détection", soit un risque à long terme 40% plus élevé, calculent les auteurs.
Si, dans le passé, nombre d'études ont montré que "le dépistage par mammographie reste l'outil le plus efficace pour la détection précoce du cancer du sein", ce travail s'est intéressé aux "implications à long terme des comportements de dépistage précoce", résument-ils.
Le comportement des femmes face à leur premier dépistage pourrait, selon eux, aider à prédire tant le "diagnostic à un stade avancé" que le "risque de mortalité" par cancer du sein.
Cette étude observationnelle ne peut, par nature, démontrer de lien de causalité, d'autres facteurs non mesurés ayant pu jouer, admettent ses auteurs.
Mais elle montre sans équivoque que le premier examen de dépistage du cancer du sein est un "investissement à long terme dans la survie" de nombreuses femmes, estiment des chercheurs américains, dans un commentaire indépendant publié dans la même édition du BMJ.
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