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Vernissage de l'exposition "Configuration de la simplicité" de l’artiste peintre Ahmed El Amine

Jeudi 5 Juin 2025

Vernissage de l'exposition "Configuration de la simplicité" de l’artiste peintre Ahmed El Amine
La Galerie Nadar à Casablanca a accueilli, mercredi soir, le vernissage de l’exposition "Configuration de la simplicité", une immersion picturale dans l’univers singulier de l’artiste plasticien Ahmed El Amine, dont la démarche artistique se distingue par une épure radicale mêlant mémoire, silence et humanité.

Fidèle à une quête esthétique amorcée il y a plus de vingt ans, Ahmed El Amine explore dans cette série inédite les contours effacés de l’humain, à travers des silhouettes dépouillées, des couleurs éteintes, et une volonté assumée de "faire taire l’éclat".

"Je travaille depuis longtemps sur des figures simplifiées, comme si elles avaient perdu de leur brillance. Mon objectif est d’éteindre cette brillance, de revenir au blanc, à l’essentiel, à une forme de pureté plastique", a expliqué l’artiste dans une déclaration à la MAP.

Loin de toute représentation démonstrative, son œuvre invite le spectateur à un dialogue intérieur. "Le message est simple : partager avec le public. Il est libre de voir, d’aimer ou de ne pas aimer, de comprendre ou de simplement ressentir", a-t-il ajouté, en insistant sur la relation intime qu’il entretient avec ses toiles.

L’exposition s’inscrit dans le cadre de la célébration du cinquantenaire de la Galerie Nadar, institution emblématique du paysage culturel marocain. Amina Faraoui, co-directrice de la galerie, a exprimé, dans une déclaration similaire, sa fierté de perpétuer l’héritage de sa mère, première femme galeriste du monde arabe.

"Nous avons à cœur de continuer à découvrir des artistes profonds, authentiques, comme Ahmed El Amine. Cette exposition est un hommage à l’engagement de la galerie envers l’art silencieux, sincère, et enraciné dans l’expérience humaine", a-t-elle confié.

Abordant le rapport du public à l’art, Mme Faraoui a fait part d’un constat nuancé : "Il y a un réel intérêt du public, mais encore une certaine timidité à franchir la porte des galeries. Il est important d’encourager la culture de la visite, notamment en famille, afin de sensibiliser les enfants dès le plus jeune âge à l’art et à la création".

Fidèle à la vocation itinérante de la galerie, elle a également exprimé le souhait de développer un projet de galerie mobile, qui sillonnerait les routes du Maroc pour aller à la rencontre des publics éloignés, et ainsi démocratiser davantage l’accès à l’art contemporain. "Ce serait pour nous une manière d’honorer l’héritage de notre mère et d’ouvrir de nouvelles voies à la création artistique marocaine", a-t-elle dit.

Le journal d’exposition décrit Ahmed El Amine comme un "conteur de l’intime", dont les œuvres évoquent des instants suspendus, des présences discrètes, des émotions contenues. "Il y a des couleurs qui ne trompent pas, des formes comme lavées à la fontaine, des personnages sans âge qui sont toi, qui sont moi", écrit l’auteur et critique Frédérick Gambin.

Dans cette esthétique du silence, chaque tableau devient un espace de méditation : les gestes sont retenus, les visages asexués, les décors esquissés. Pour le critique A. Benhaza, "Ahmed El Amine ne copie pas la réalité, il la reprend à son compte et la travaille comme une matière brute, riche de potentiel créatif".

Jusqu’au 30 juin, le public est invité à découvrir ces œuvres qui résonnent d’une humanité apaisée, entre solitude pudique et mémoire collective, dans une galerie qui se veut aussi un lieu de transmission et de rêve partagé.

Bouillon de culture

Prix
 
La cérémonie de remise des prix du concours de peinture "L'Azerbaïdjan vu par les enfants marocains" a eu lieu, mercredi à Rabat, en présence de l'ambassadeur d'Azerbaïdjan au Maroc, Nazim Samadov, et de plusieurs personnalités du monde de la culture et des médias.
Initié par l'Ambassade d'Azerbaïdjan au Maroc en partenariat avec le Conseil de l'arrondissement Agdal-Hay Riad, cet événement s’inscrit dans le cadre de la célébration du 22e anniversaire de SAR le Prince Héritier Moulay El Hassan.

"Ce moment de célébration nous réunit autour de valeurs communes : la paix, la créativité et le dialogue entre les cultures", a déclaré à cette occasion l'ambassadeur d'Azerbaïdjan au Maroc.
Le diplomate a indiqué que les enfants marocains ont été invités à découvrir l'Azerbaïdjan à travers l’art, après avoir bénéficié d’ateliers d’encadrement durant lesquels ils ont appris à connaître ce pays via des images, de la musique et des symboles culturels.
"Les dessins de ces enfants sont plus que des œuvres d’art, mais plutôt des ponts entre les peuples et des messages d’amitié et de paix", a fait observer M. Samadov.

De son côté, le président du Conseil de l'arrondissement Agdal-Hay Riad, Abdelilah El Bouzidi, a souligné que ce concours revêt une dimension symbolique profonde vu qu’il constitue une opportunité pour les enfants participants de découvrir un pays connu par son histoire ancestrale et sa culture riche et diversifiée.
Ce concours, a-t-il ajouté, a permis aux enfants participants de jeter des ponts d'amitié et de communication humaine avec un peuple frère, avec lequel le Maroc entretient des relations d'amitié et de coopération solides.

Selon les organisateurs, le concours "L'Azerbaïdjan vu par les enfants marocains" vise à promouvoir la créativité et le dialogue culturel chez les enfants marocains, tout en les familiarisant avec certains aspects de la culture azerbaïdjanaise.

Libé

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