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L’eau est une denrée qui se fait rare au Maroc et le sera encore davantage dans les années à venir. Une lapalissade et en même temps un constat fort préoccupant.
Pour ce, toutes les initiatives qui tendent à la préserver sont les bienvenues. C’est dans ce cadre que s’inscrit celle entreprise par “Yalla Maroc”, une association marocaine qui projette de forer 100 puits dans les zones enclavées et ce, à l’horizon 2020. Un gros challenge, certes mais qui demeure réalisable. Cette ONG, basée à Casablanca, focalise son action sur l’encouragement et le soutien de l’accès à l’eau à travers l’accompagnement et le soutien des projets de forage de puits dans les zones enclavées.
L’idée de la création de cette association a pris son chemin lors du forage d’un puits au profit des 300 habitants du douar «Tajelt» situé à Imintanout (province de Chichaoua, région de Marrakech-Tensift-El Haouz). Les fondateurs de « Yalla Maroc », membres de plusieurs ONG et opérant dans les domaines du développement, de la culture et du sport, ont pu piloter et financer le forage du puits à une profondeur de 136 mètres. Sur la base de cette première expérience concluante, les bénévoles de ces différentes associations ont décidé de fonder une ONG spécialisée dans l’accès universel à l’eau. Ce faisant, l’ONG s’emploie à rendre l’eau accessible à tous grâce à l’exploitation des ressources souterraines. Cela ne se fera évidemment pas par un coup de baguette magique. “Nous devrons capitaliser sur l’élan de solidarité de nos concitoyens, des entreprises et de la coopération internationale”, ne manquent pas de préciser les initiateurs de ce projet ambitieux dans un communiqué. Pour eux, ce choix stratégique de s’intéresser à l’eau n’est pas fortuit. En effet, la ressource en eau constitue un enjeu transversal pour la santé, la protection de l’environnement, la sécurité alimentaire, l’éducation, l’énergie, le développement économique et l’aménagement du territoire. « «Yalla Maroc” se focalise principalement sur les populations des zones enclavées en mettant à leur disposition nos compétences, nos expériences, nos réseaux et notre engagement bénévole pour le forage de puits”, ajoute encore le communiqué.
Quant au modèle économique de “Yalla Maroc”, il est basé en partie sur
la levée de fonds auprès de bailleurs de fonds nationaux et internationaux. Il fait également appel à la générosité du grand public et à l’implication effective des populations des zones enclavées. Les experts bénévoles sont également soillicités. Pour la bonne gouvernance de l’opération 2020, toutes les transactions financières en termes de levée de fonds, de financement et de budgétisation des différents chantiers de « Yalla Maroc » seront soumises à un audit externe effectué par un cabinet spécialisé et indépendant. L’association s’engage, également, à partager un planning détaillé d’exécution, la mise à jour de sa feuille de route ainsi que la publication de rapports d’avancement des différents chantiers à une fréquence régulière à toutes les parties prenantes.