-
A l’occasion de Aid Al Maoulid, Libération présente ses vœux déférents à Sa Majesté le Roi Mohammed VI, à la famille Royale, au peuple marocain et à l’ensemble de la Oumma islamique
-
Incendie au quartier général de la mission internationale au Darfour : Omar el Béchir attendu en Ethiopie
-
Le greffier du Tribunal spécial pour le Liban présente sa démission
-
Plusieurs pays occidentaux ne participent pas aux travaux : La conférence sur le racisme s’est ouverte sur fond de défections
-
L’amour aux temps de l’immigration : Lecture du film “Un fiancé pour Yasmina” d’Irène Cardona
La Jordanie a démenti catégoriquement les faits.
La branche armée du Hamas, les Brigades Ezzedine al-Qassam, a affirmé à l’AFP avoir détruit deux chars israéliens à Zeitoun et tué un nombre indéterminé de militaires dans le village de Khouzaa, près de Khan Younès (sud). L’armée israélienne a démenti.
Selon le chef des services d’urgences à Gaza, Mouawiya Hassanein, au moins 930 Palestiniens ont été tués dans l’offensive israélienne, dont 277 enfants, 97 femmes et 92 personnes âgées et plus de 4.200 autres ont été blessés.
Israël affirme avoir porté un coup sévère au Hamas en tuant plus de 550 de ses combattants et en blessant des milliers d’autres.
Mais l’opération n’a pas fait cesser les tirs de roquettes sur le sud d’Israël, où trois de ces engins et un obus de mortier se sont abattus mardi sans faire de victime, selon l’armée. Dix militaires et trois civils israéliens ont été tués depuis le début de l’opération le 27 décembre.
Le Premier ministre israélien Ehud Olmert a, pour sa part, menacé lundi de frapper d’”une main de fer” aussi longtemps que les tirs de roquettes se poursuivraient de Gaza. Le chef du gouvernement du Hamas Ismaïl Haniyeh a répondu en promettant “la victoire” et en assurant que “Gaza ne tomberait pas”.
M. Haniyeh a ajouté que le Hamas était également prêt à “examiner d’une manière positive toute initiative susceptible de mettre fin à cette agression et à l’effusion du sang de nos enfants”. Des médias israéliens ont interprété mardi cette dernière déclaration comme un signe de faiblesse.
M. Haniyeh faisait allusion à un plan égyptien visant à trouver une sortie négociée à la guerre, passant par un cessez-le-feu qui permettrait un accord sur la fin du blocus israélien et la contrebande d’armes vers Gaza. Par ailleurs, le Conseil de sécurité tiendra aujourd’hui un débat public sur la question de la « protection des civils dans les conflits armés ».
A Prague, la présidence tchèque de l’UE a annoncé qu’elle comptait organiser une conférence de donateurs pour répondre aux besoins humanitaires de la population de Gaza, où la situation demeure tragique.