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Depuis sa mise en place en septembre 2006, le SRBM a connu une progression quasi-régulière des ordres de paiement exécutés. Les volumes réglés via ce système sont passés de 7.563 ordres de paiement à cette date, correspondant à un montant mensuel de 205 milliards de dirhams, à 15.774 ordres représentant un montant mensuel de 396 milliards de dirhams en 2018, soit une progression respective de 93% et 109%, précise BAM dans son rapport annuel sur les infrastructures des marchés financiers et les moyens de paiement, leur surveillance et les initiatives d'inclusion financière au titre de l'exercice 2018.
Au terme de la même année, rapporte la MAP, le SRBM a enregistré une légère baisse des ordres de paiement des participants directs, passant de 187.781 opérations en 2017 pour un montant de 4.539 milliards de dirhams, à 166.658 opérations pour un montant de 4.290 milliards de dirhams, ajoute la même source qui note que cette baisse s'explique essentiellement par le recul des virements interbancaires, qui a été toutefois compensée par la forte progression des virements clientèle.
Le nombre des virements interbancaires, qui représentent 37% des échanges dans le système, a enregistré une baisse de 35% au terme de l'année 2018 s'établissant à 62.255 ordres de paiement contre 95.860 en 2017.
Cette variation, poursuit BAM, résulte principalement du repli des opérations de change réalisées avec celle-ci depuis l'entrée en vigueur du nouveau régime de change. La valeur globale des virements interbancaires s'est établie ainsi à 2.891 milliards de dirhams contre 3.128 milliards de dirhams, soit une baisse de 7%.
S'agissant de l'évolution des moyens de paiement, les échanges en nombre des instruments scripturaux ont progressé de 10,5%, soit une moyenne de 6,7 transactions par an et par habitant contre 5,3 en 2017. Les données par type d'instrument montrent que la part du virement a dépassé pour la troisième année consécutive, tant en nombre qu'en valeur, celle du chèque avec des proportions respectives de 40% et 50%. Quant à la carte bancaire, sa part, bien qu'en progression en nombre de 26% à 29%, reste limitée en valeur à 1%. En dépit de la progression sensible des échanges des paiements scripturaux, la demande de la monnaie fiduciaire a enregistré une nouvelle fois une croissance significative aussi bien en valeur qu'en volume, soit respectivement 7% et 4%, révèle le rapport.