-
L’autonomisation économique des femmes au centre d'une rencontre à Errachidia
-
Assilah: Environ 400 bénéficiaires d’une caravane médico-chirurgicale
-
Riaya 2024-2025/Ouarzazate : Une caravane médicale pluridisciplinaire au profit des habitants d’Imi N’oulaoune
-
Casablanca : Lancement dimanche prochain de la 10ème édition de Sidaction Maroc
-
Don de sang: les stagiaires de l'ITA de Guercif se mobilisent pour renflouer le stock régional
la cérémonie d'ouverture de cette journée nationale d'information et de sensibilisation organisée en collaboration avec l'Institut scientifique de Rabat, la Société protectrice des oiseaux au Maroc (GREPOM), la Société protectrice des animaux et de la nature (SPANA), le projet de coopération maroco-allemande PRONALCD/GTZ et Bird life International, a été marquée par la présence du secrétaire général du HCEFLCD, Abderrahim Houmy qui était accompagné de l'ambassadeur des Pays-Bas, Jos Van Aggelen et de Driss Ouaouicha, président de l'Université Al Akhawayn d'Ifrane.
Dans son allocution d'ouverture, le Haut commissaire aux eaux et forêts et à la lutte contre la désertification a indiqué dans un message dont lecture a été donnée par Abderrahim Houmy que le 2 février marque la célébration de la Journée mondiale des zones humides qui commémore la signature de la convention sur ces zones en 1971 dans la ville de Ramsar en Iran.
Pour l'intervenant, chaque année depuis 1997, des organismes gouvernementaux, des ONG et des groupes de citoyens, à tous les niveaux de la société, saisissent l'occasion pour lancer des actions de sensibilisation du public, aux valeurs et aux avantages des zones humides en général et de la convention Ramsar en particulier.
Pour lui, l'année 2011 est une année spéciale pour les zones humides et pour la convention Ramsar qui fête son 40ème anniversaire. Cette dernière, a-t-il ajouté, est la seule au niveau mondial et dans le domaine de l'environnement, à se consacrer exclusivement à un écosystème particulier: "les zones humides".
Il y a 40 ans, précise Abderrahim Houmy, la convention Ramsar sur les zones humides, la plus ancienne des conventions multilatérales sur l'environnement, mettait l'accent sur ces écosystèmes critiques et leurs éléments clé de biodiversité, principalement à cause de leur rôle clé dans la protection des sites pour les oiseaux d'eau migrateurs.
« Dans ce sens, s'est-il demandé, en nous réunissant aujourd'hui après 40 ans de l'adoption de ce traité intergouvernemental exprimant le consensus collectif pour assurer un développement humain durable et harmonieux à l'échelle planétaire: qu'en est-il de la réalisation des objectifs fixés par cette convention? Un premier élément de réponse apporté par l'intervenant: le sens du devoir et l'exigence de la franchise nous amènent à faire de cette rencontre l'occasion propice pour procéder à une évaluation objective des progrès réalisés et à identifier les obstacles à surmonter en vue de définir les stratégies nécessaires pour accélérer la réalisation des objectifs fixés ».
Il s'agit là, selon lui, d'un défi majeur à relever et d'une responsabilité partagée à assumer, aussi bien par nos partenaires des pays avancés qui devraient honorer leurs engagements concernant le financement du développement, que par les pays en développement qui sont appelés à placer la préservation de ces milieux au centre de leurs politiques nationales. Pour sa part, l'ambassadeur des Pays-Bas Jos Van Aggelen qui a donné un bref aperçu sur les bonnes relations historiques bien entretenues entre nos deux pays et qui datent de près de 400 ans a tenu à préciser que les Pays-Bas et le Maroc ont un intérêt commun dans le domaine de la protection des zones humides et il ne faut pas être surpris de trouver un oiseau d’origine néerlandaise dans une zone humide marocaine car, en général d'ailleurs, c'est un touriste migrateur vers une autre zone, peut-être le Sénégal ou la Guinée Bissau. Aussi avait-il précisé, depuis pas mal d'années, son pays a beaucoup investi dans la protection des oiseaux migrants.
Pour les seuls oiseaux des prés, les investissements atteignent plus de 400 millions de dirhams chaque année par exemple, a-t-il ajouté. Non seulement pour des raisons de protection de la nature mais aussi pour s'adapter aussi au changement climatique, a-t-il précisé, ces zones humides peuvent être des zones de stockage d'eau potable en temps des décrues. Et d'ajouter qu'au niveau intercontinental, les Pays-Bas sont également très actifs dans le domaine de la protection des zones humides et entre autres, dans la convention Ramsar. Comme ils sont l'un des initiateurs de l'accord AEWA. Dans le cadre de l'Union européenne, les Pays-Bas sont les initiateurs du réseau Natura 2000 aussi. « Pour toutes ces raisons, a-t-il conclu, je suis content que le HCEFLCD et les services de développement durable de l'espace rural se sont retrouvés autour de ce projet qui concerne la finalisation et la mise en œuvre de la stratégie de conservation des zones humides au Maroc ».
Signalons enfin que cette Journée de sensibilisation organisée au campus de l'Université Al Akhawayne d'Ifrane a débattu de plusieurs sujets relatifs aux zones humides au Maroc, leur intérêt et la nécessite de leur préservation de la dégradation.