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Le "bridge artificial heart", ou "cœur-pont artificiel", fait le pont entre l'ablation du cœur défaillant, le système d'assistance et la greffe en elle-même. Les problèmes de compatibilité donneur-receveur et la pénurie d'organes font que ce pont est d'une utilité majeure pour les patients en attente de greffe ou pour les patients greffés dont le système immunitaire a rejeté le greffon, en attente d'une nouvelle greffe. En 2008, 10 % des patients équipés du modèle temporaire de cœur artificiel étaient en attente d'une seconde greffe. La société SynCardia, un des fabricants du système, prend l'exemple de Jim Hennigan, 44 ans. Celui-ci a subi une première greffe de cœur en 2004 mais plusieurs rejets ont abouti à une insuffisance cardiaque terminale. Le cœur artificiel lui a permis d'attendre son nouveau greffon 310 jours. M. Hennigan a pu rester actif et en bonne santé jusqu'à la seconde greffe. Implanter un cœur artificiel total revient à transplanter un cœur mécanique à la place de l'organe malade. Le greffon mécanique assure toutes les fonctions du muscle myocarde. Les matériaux du système sont totalement biocompatibles et s'adaptent parfaitement à l'organisme humain. La première tentative d'implantation en 1982 s'était soldée par un échec. CardioWest est le seul cœur artificiel actuellement approuvé par les autorités américaines. Plus de 800 patients ont été implantés à ce jour.