Il y a bel et bien eu grève, vendredi dernier, et cela, bon nombre d’usagers et autres contribuables ont dû le constater à leur détriment. Aux dépens de leurs intérêts propres et, par là même, de ceux de tout un pays condamné à subir périodiquement et même, trop fréquemment, une panne plus ou moins sèche dans plus d’un secteur. Situation intolérable, insupportable pour un pays dont l’économie est loin d’être sortie de l’ornière et encore moins par ces vents de crise qui soufflent d’un peu partout. Un pays qui pourrait d’ailleurs se targuer de figurer en bonne place au hit-parade de ceux dont le calendrier se trouve généreusement fourni en jours fériés, gratifiés qui plus est de jolis « ponts» tout aussi fréquents.
Il y a bel et bien eu grève, mais ce qui est encore plus déplorable, ce sont ces lendemains de ladite grève et qui sont tout aussi affligeants, si ce n’est pas plus.
Côté gouvernement, on s’est empressé de sortir des chiffres que l’on doit trouver particulièrement « réjouissants », puisque relatant un taux de participation « faible » voire « insignifiant », tout en ajoutant ne pas trop saisir le pourquoi de la grève, vu que le dialogue social se poursuit et que de nombreuses revendications avaient été satisfaites.
Côté syndicats, c’est tout le contraire. C’était du 80 et même du 100% et que «le meilleur» est à venir puisque ceux d’en face n’auront pas tenu leurs engagements. Le pauvre citoyen est en droit de s’attendre donc au pire. Bonjour les dégâts !
De grâce, plaçons les débats à un tout autre niveau.