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Plusieurs points figuraient à l’ordre du jour de cette réunion: la coopération entre les pays arabes dans le domaine de l’agriculture, les grandes réalisations accomplies par l’OADA, le suivi des projets lancés par cette organisation, le suivi de la mise en œuvre de la déclaration de Riad pour le renforcement de la coopération arabe dans la lutte contre la crise alimentaire mondiale ainsi que la présentation du projet de mise en œuvre du plan exécutif cadre du programme d'urgence pour la sécurité alimentaire arabe dans sa première phase (2010- 2015).
Pour débattre de ces thèmes, approfondir la réflexion et confronter les avis des uns et des autres, nombre de ministres arabes de l’Agriculture, des directeurs d’organisations du secteur agricole, d’importantes délégations des pays membres du conseil exécutif de l’OADA, entre autres, la Libye, le Bahreïn, Qatar, Irak, Egypte, et la Somalie, ainsi que des représentants de la Ligue Arabe ont fait le déplacement à Marrakech pour participer à ce conclave.
Dans une allocution prononcée à l’ouverture de cet événement, Akhenouch a estimé que la sécurité alimentaire dans les pays arabes demeure tributaire de la préservation des ressources et surtout, de leur exploitation rationnelle et ce, en tenant compte des aspirations des peuples de la région et de leurs besoins futurs.
Le ministre a, dans ce sens, souligné la nécessité pour les pays arabes, dans le cadre de l'OADA, de proposer des plans d'action « réalistes » et « réalisables » et de veiller à la diversification des sources de financement, à travers le renforcement de la coopération et de la coordination avec les organisations régionales et internationales partageant tous ou certains domaines d'intérêt.
« Notre action commune au sein de l’OADA contribuera, sans nul doute, à augmenter la compétitivité de nos secteurs productifs agricole et maritime et à les développer sur la voie de la réalisation de notre sécurité alimentaire. Nous estimons indispensable le soutien de cette action et de la consolider en vue d’améliorer nos transactions économiques et commerciales dans le cadre de la zone arabe de libre- échange », a notamment souligné M. Akhenouch.
M. Azedjali a consacré une partie de sa communication, à la présentation des différentes propositions formulées par l'OADA, en particulier la nécessité de créer un bureau arabe pour la santé animale, et de mettre en place un programme arabe d'aquaculture en eaux douces.
Le président du conseil exécutif de l'OADA, M. Jomâa Ibn Ahmed Al Kobi, a estimé que l'organisation de cette réunion à Marrakech reflète les grands efforts engagés par le Maroc pour le renforcement de la coopération interarabe dans le domaine agricole, relevant que la situation difficile que traverse le monde actuellement et son impact sur la sécurité alimentaire, exige des pays arabes de déployer davantage d'efforts en vue de relever ces défis.
Pour une agriculture durable
La réunion de Marrakech devait permettre la mise en perspective de la stratégie du développement agricole arabe durable pour les 20 ans à venir, adoptée lors du sommet de Riad en 2007. Il s’agit, en fait, d’une stratégie conjointe pour l'action économique et sociale arabe et un programme d'urgence pour la sécurité alimentaire arabe dans sa première phase 2010-2015. L’OADA ambitionne de voir cette stratégie et ce programme d’urgence servir de point de départ pour l'activation et la promotion de l'action agricole arabe conjointe, afin de relever les défis imposés par les changements climatiques et les nouveautés dans les domaines économique, commercial et environnemental, lesquels ont un impact direct sur l'agriculture arabe.