La ministre et certains de ses collègues avaient dépassé les montants de certaines rubriques prévues au budget de leur département et devaient donc s’acquitter du surplus des dépenses pour le compte de l’Etat.
Bien que moins rigoureux que leurs voisins anglais, les Français s’acheminent également vers plus de transparence dans la gestion des dépenses ministérielles. Un député français s’est adonné à un exercice tout simplissime : éplucher les dépenses des différents départements ministériels en mettant l’accent sur des rubriques spécifiques où les dépassements sont les plus fréquents et où le contrôle est plus compliqué.
C’est le cas des dépenses de communication, de déplacement et de représentation. Sans entrer dans les détails, l’analyse démontre que certains ministères dépassaient largement les montants prévus au budget notamment au niveau des dépenses en communication qui totalisent quelque 60 millions d’euros par an.
Si on cite ces deux exemples, c’est bien entendu pour inciter les Marocains à suivre les traces des Anglais et des Français. Mais pour ce faire, il faut commencer par instaurer plus de transparence dans la gestion de l’Exécutif et un contrôle plus accessible pour le Législatif.
Un contrôle qui permettrait incontestablement de mettre un terme à certains abus dont les plus visibles restent indéniablement le parc auto de ces établissements où la porte est ouverte à tous les excès. Et ce n’est que la partie visible de l’iceberg.