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Plus qu’une tendance ou un effet de mode, l’Association Trail Maroc, organisatrice de l’événement, est d’abord animée par la volonté d’insuffler une véritable dynamique environnementale. Ainsi, elle entend « faire découvrir aux participants du trail que la protection de l'environnement est indispensable pour avoir des sites et pratiquer le sport dans les meilleures conditions », comme cela est indiqué sur sa page Facebook, au même titre que «de réaliser un nettoyage des sites de la région, avec l'aide de volontaires et d’associations écologiques ». Cette dernière ambition prend par la même occasion des allures de trait d’union entre les volets environnemental et social. « Au moment où je vous parle (mercredi), il y a 32 femmes qui s’activent à ramasser les déchets sur 29 km au bord de la plage, tout le long du circuit, contre rémunération évidemment», nous a indiqué Anys Ghandoura.
Le trail qui s’est tenu à Lalla Takerkoust en janvier, a marqué la naissance d’une conscience environnementale, notamment lorsque les membres de l’Association des œuvres sociales de Teomara, lesquels travaillent sur l'ensemble des métiers du déchet, de la collecte, de la valorisation au traitement, ont décidé de soutenir l’Association Trail Maroc. Un soutien qui aurait permis le ramassage d’environ 700 kg de déchets.
Perpétuer cette collaboration est un objectif accompagné par une forte solidarité avec les habitants des localités hôtes des différents trails organisés. « On part du principe que l’accent social est indissociable », avance le directeur de course « car quand on utilise un aussi grand espace pour s’amuser, il faut au moins laisser à la commune quelque chose après notre passage. Comme une plage propre. C’est pour cela que nous avons construit un village de course entièrement avec des matériaux écologiques issus de la récup (bar en palettes, arche en sable et bouteilles, pouf en toiles de jute) ». Anys Ghandoura dévoile également qu’en plus des emplois créés « on a d’une part réuni plus de 600 kits scolaires que nous avons distribués aux enfants de la commune, et d’autre part, on a rénové les toilettes de six collèges », souligne-t-il.
A la lumière de ces éléments, il parait évident que le Trail Beach Sidi Rahal Eco est bien plus qu’une compétition sportive. D’autant plus que si l’on se fie à l’aspiration évolutive de ses organisateurs, le meilleur est à venir. «On essaie de faire évoluer le concept en fonction des moyens, des sponsors et des idées qu’on a pour déployer un village de courses toujours plus accueillant, mais également diminuer l’indice carbone », conclut Anys Ghandoura. Un beau programme en perspective.