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A l’ouverture de la session Souss-Massa, la directrice du département de l’Economie sociale et solidaire au secrétariat d’Etat chargé de l’Artisanat et de l’Economie sociale et solidaire, Salwa Tajiri, a souligné que le principe de ces rencontres basées sur une approche participative reste l’élaboration d’une stratégie nationale pour la promotion du secteur de l’ESS. Laquelle stratégie vise donc à mettre en place des actions stratégiques et un plan d’action à l’échelle nationale.
Quant au gouverneur de la province de Taroudant, Lahoucine Amzal, il a souligné l’importance du secteur de l’économie sociale et solidaire en tant que domaine stratégique dans la création de l’emploi et le développement territorial. Il a rappelé l’implication de l’INDH dans le développement du secteur au niveau de la province, car depuis 2005, plus de 254 projets portant sur les activités génératrices de revenus (AGR) ont été créés pour un montant de 86 millions de DH dont 56 millions comme participation de l’INDH.
En chiffres, le secteur compte environ 20.000 coopératives avec une augmentation de 34%, résultant de la participation du PMV, Pilier II et de la souplesse de la nouvelle loi de création des coopératives. Ainsi, l’ensemble des coopératives encadre une population d’environ 500.000 hommes et femmes, soit 5% de la population active contre 10% mondialement avec une participation à hauteur de 2% au PIB national contre 10% à l’échelle européenne.
Pour le département de tutelle, ces chiffres sont en deçà des objectifs souhaités concernant la participation à l’économie nationale et la création d’emplois surtout parmi les jeunes.
Pour renforcer les efforts déployés par les différents participants au secteur de l’économie solidaire et sociale, le gouvernement a lancé ce chantier pour la mise en place d’une stratégie nationale en vue de multiplier les initiatives et d’encourager la création de projets de façon à promouvoir l’emploi et les activités génératrices de revenus (AGR).
Ce chantier national s’appuie sur deux points clés. Au niveau économique, il est question de rendre le secteur plus participatif à la fois au PIB national et à la promotion de l’emploi. Au niveau social, le secteur devrait participer à l’amélioration de la qualité de vie et la condition de la population exerçant dans ce domaine.
A travers des ateliers sectoriels, les participants (coopératives, associations, des mutuelles, des institutions) sont donc appelés à répondre à des questions clés : les contraintes et défis rencontrés lors de la mise en place d’un tel projet, dans sa concrétisation en termes de valorisation, commercialisation et de financement.
Pour certains participants, le gouvernement devrait mettre en place les assises d’une nouvelle génération d’institutions coopératives et associatives qui permettent une meilleure implication économique et sociale des acteurs associatifs et coopératifs dans l’économie nationale. D’autres avancent qu’un accès facile des coopératives aux différents systèmes de financement existants (INDH, banques …) aura d’importantes retombées économiques et sociales.
Faut-il rappeler que la première édition du Salon national de l’économie sociale et solidaire sera organisé pour la première fois sous la Présidence de S.M le Roi, dans la capitale du Souss, Agadir, du 9 au 18 novembre 2018.