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Luis Suarez bourreau du Real Madrid! Suppléant son ami Lionel Messi blessé, l'avant-centre de Barcelone a signé un somptueux triplé dimanche dans le clasico du Championnat d'Espagne (5-1), laissant à l'agonie l'entraîneur madrilène Julen Lopetegui qui pourrait céder sa place à l'Italien Antonio Conte.
Au Camp Nou, le leader Barcelone a marché sur le Real pendant toute la première période, marquant par Philippe Coutinho (11e) puis Suarez, qui a obtenu et transformé un penalty concédé par Raphaël Varane (30e).
Et lorsque l'équipe de Lopetegui a enfin eu un sursaut d'orgueil avec la réduction du score de Marcelo (50e) puis un tir de Luka Modric sur le poteau (55e), Suarez, récent papa d'un troisième enfant, a enfoncé le clou d'une tête splendide (75e) puis d'un petit ballon piqué au-dessus du gardien (83e). Arturo Vidal a clos le score sur une passe d'Ousmane Dembélé (87e).
"Presque chaque saison, j'ai réussi à marquer face au Real", a savouré Suarez au micro de beIN Sports Espagne, fier de la belle performance collective de l'équipe d'Ernesto Valverde malgré l'absence de Messi. "Nous avons démontré aujourd'hui que nous sommes une grande équipe et que nous avons un grand entraîneur", a-t-il ajouté
Cette démonstration lors de la 10e journée permet au Barça (1er, 21 pts) de conserver les commandes du classement devant l'épatant Alavés (2e, 20 pts), tombeur de Villarreal 2-1. Séville, vainqueur 2-1 d'Huesca, est 3e (19 pts). Relégué à sept longueurs du Barça, le Real Madrid (9e, 14 pts) paraît à la dérive, battu lors de cinq de ses sept derniers matches.
Il sera difficile pour Lopetegui de survivre à cette humiliation, digne du 4-0 encaissé en novembre 2015 par l'infortuné Rafael Benitez, qui avait fini par être remplacé par Zinédine Zidane.
"Je me sens triste, mais assez fort pour continuer à diriger cette équipe, a assuré Lopetegui, tout en se montrant fataliste. Je ne suis pas celui qui prend les décisions."
De fait, son bail pourrait être rapidement écourté puisqu'il a abandonné dimanche le peu de crédit qui lui restait, ouvrant la voie à son remplacement, peut-être dès lundi, par l'Italien Antonio Conte (ex-Chelsea), pressenti comme favori selon la presse espagnole.
"On verra ce qui arrive dans les prochaines heures", s'est borné à dire le capitaine Sergio Ramos.
L'équipe madrilène a livré une performance longtemps indigeste avant de se reprendre brièvement en seconde période, à l'orgueil, puis de retomber dans ses travers.
Nacho et Bale ont laissé un boulevard dans leur dos à Jordi Alba, qui a cavalé et servi en retrait Coutinho, buteur d'un plat du pied (11e).
Puis Raphaël Varane, méconnaissable depuis son retour de la Coupe du monde remportée avec les Bleus, a accroché le pied d'appui de Suarez dans la surface. Résultat: penalty, après recours à l'assistance vidéo (VAR), et Suarez qui transforme avant de dévoiler un t-shirt dédié à son troisième enfant, prénommé Lauti et né mardi (30e).
A la pause, Lopetegui a tenté un coup: il a fait sortir l'infortuné Varane, peut-être touché physiquement, pour lancer l'ailier Lucas Vazquez et repositionner son équipe en 3-4-3 avec Casemiro associé aux deux défenseurs centraux.
Après un bon centre de Lucas Vazquez, le Real a cru se relancer avec un but de Marcelo en se jetant (50e), qui a coïncidé avec la meilleure période du Real. La "Maison blanche" a d'ailleurs failli égaliser sur un tir rasant de Luka Modric expédié sur le poteau (55e).
Mais l'embellie n'a pas duré et c'est la faute de Suarez: véritable poison, l'Uruguayen a frappé deux fois supplémentaires (75e, 83e) pour signer un triplé retentissant et porter à neuf buts en 10 matches son bilan dans les clasicos. Il a aussi trouvé le poteau (61e) et expédié une volée brûlante du talon (89e).
Bref, même sans Messi (bras fracturé), "Lucho" a incarné ce qui manque le plus au Real en ce moment: le goût du combat et la capacité de finition, deux qualités sans doute parties cet été pour la Juventus Turin dans les valises de Cristiano Ronaldo...
Quant aux bagages de Lopetegui, ils doivent déjà être prêts.
Au Camp Nou, le leader Barcelone a marché sur le Real pendant toute la première période, marquant par Philippe Coutinho (11e) puis Suarez, qui a obtenu et transformé un penalty concédé par Raphaël Varane (30e).
Et lorsque l'équipe de Lopetegui a enfin eu un sursaut d'orgueil avec la réduction du score de Marcelo (50e) puis un tir de Luka Modric sur le poteau (55e), Suarez, récent papa d'un troisième enfant, a enfoncé le clou d'une tête splendide (75e) puis d'un petit ballon piqué au-dessus du gardien (83e). Arturo Vidal a clos le score sur une passe d'Ousmane Dembélé (87e).
"Presque chaque saison, j'ai réussi à marquer face au Real", a savouré Suarez au micro de beIN Sports Espagne, fier de la belle performance collective de l'équipe d'Ernesto Valverde malgré l'absence de Messi. "Nous avons démontré aujourd'hui que nous sommes une grande équipe et que nous avons un grand entraîneur", a-t-il ajouté
Cette démonstration lors de la 10e journée permet au Barça (1er, 21 pts) de conserver les commandes du classement devant l'épatant Alavés (2e, 20 pts), tombeur de Villarreal 2-1. Séville, vainqueur 2-1 d'Huesca, est 3e (19 pts). Relégué à sept longueurs du Barça, le Real Madrid (9e, 14 pts) paraît à la dérive, battu lors de cinq de ses sept derniers matches.
Il sera difficile pour Lopetegui de survivre à cette humiliation, digne du 4-0 encaissé en novembre 2015 par l'infortuné Rafael Benitez, qui avait fini par être remplacé par Zinédine Zidane.
"Je me sens triste, mais assez fort pour continuer à diriger cette équipe, a assuré Lopetegui, tout en se montrant fataliste. Je ne suis pas celui qui prend les décisions."
De fait, son bail pourrait être rapidement écourté puisqu'il a abandonné dimanche le peu de crédit qui lui restait, ouvrant la voie à son remplacement, peut-être dès lundi, par l'Italien Antonio Conte (ex-Chelsea), pressenti comme favori selon la presse espagnole.
"On verra ce qui arrive dans les prochaines heures", s'est borné à dire le capitaine Sergio Ramos.
L'équipe madrilène a livré une performance longtemps indigeste avant de se reprendre brièvement en seconde période, à l'orgueil, puis de retomber dans ses travers.
Nacho et Bale ont laissé un boulevard dans leur dos à Jordi Alba, qui a cavalé et servi en retrait Coutinho, buteur d'un plat du pied (11e).
Puis Raphaël Varane, méconnaissable depuis son retour de la Coupe du monde remportée avec les Bleus, a accroché le pied d'appui de Suarez dans la surface. Résultat: penalty, après recours à l'assistance vidéo (VAR), et Suarez qui transforme avant de dévoiler un t-shirt dédié à son troisième enfant, prénommé Lauti et né mardi (30e).
A la pause, Lopetegui a tenté un coup: il a fait sortir l'infortuné Varane, peut-être touché physiquement, pour lancer l'ailier Lucas Vazquez et repositionner son équipe en 3-4-3 avec Casemiro associé aux deux défenseurs centraux.
Après un bon centre de Lucas Vazquez, le Real a cru se relancer avec un but de Marcelo en se jetant (50e), qui a coïncidé avec la meilleure période du Real. La "Maison blanche" a d'ailleurs failli égaliser sur un tir rasant de Luka Modric expédié sur le poteau (55e).
Mais l'embellie n'a pas duré et c'est la faute de Suarez: véritable poison, l'Uruguayen a frappé deux fois supplémentaires (75e, 83e) pour signer un triplé retentissant et porter à neuf buts en 10 matches son bilan dans les clasicos. Il a aussi trouvé le poteau (61e) et expédié une volée brûlante du talon (89e).
Bref, même sans Messi (bras fracturé), "Lucho" a incarné ce qui manque le plus au Real en ce moment: le goût du combat et la capacité de finition, deux qualités sans doute parties cet été pour la Juventus Turin dans les valises de Cristiano Ronaldo...
Quant aux bagages de Lopetegui, ils doivent déjà être prêts.